Il semblerait qu'on en veuille au Marché Saint-Pierre. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce haut-lieu de la vente de tissu au mètre, situé dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, connaît quelques soucis. Des poupées de chiffon – vaudoues ? – sont clouées aux portes du magasin, de fortes odeurs de brûlé se font sentir dans les allées, puis Violette, une caissière sans histoires, disparaît sans laisser de traces.
L'enquête de police n'avance pas et cette étrange affaire intrigue sérieusement Rebecca Levasseur, une sociologue qui aime bien jouer les détectives à ses heures perdues. Parvenant à se faire embaucher pour pallier l'absence de la caissière disparue, elle peut alors mener l'enquête de l'intérieur en toute discrétion. Où est passée Violette, et à qui profitent ces méfaits ? Levasseur compte bien le découvrir avant la police...
Certains lecteurs auront peut-être déjà entendu parler de ce roman dans de malheureuses circonstances. En effet, pour avoir osé situer son intrigue au Marché Saint-Pierre, les propriétaires dudit établissement réclament pas moins de deux millions d'euros à Lalie Walker, quand bien même l'auteur avait pris toutes les précautions, en avertissant le lecteur que tous les faits narrés étaient pure fiction. Laissons là toutes considérations sur cette triste farce judiciaire et intéressons-nous plutôt au principal, le roman policier en question.
Aux malheurs des dames, on l'aura compris, se déroule à Montmartre, dans des lieux bien connus des promeneurs parisiens. Au fil des pages, Lalie Walker nous fait visiter ce quartier qu'elle semble bien connaître. Nous faire découvrir la capitale grâce à la littérature noire, c'est d'ailleurs le pari de cette nouvelle collection « Noir 7.5 » dont il s'agit ici d'un des premiers titres.
Loin d'être un guide touristique, Aux malheurs des dames est avant tout un polar réussi. Avec une écriture simple et efficace, l'auteur parvient à happer son lecteur dès les premiers chapitres, en nous proposant une belle intrigue, riche en questions et avare en réponses. Action, fausses pistes, rebondissements nombreux : le suspense est maintenu jusqu'aux toutes dernières pages, et bien malin qui aura tout compris avant.
Les principaux personnages de cette palpitante intrigue sont également des plus intéressants. Certains lecteurs s'attacheront sans mal à Rebecca, sociologue-détective un brin délurée mais non moins perspicace, d'autres préféreront Thomas Klein, jeune policier en plein doute quant au bien-fondé de son orientation professionnelle.
Fort réaliste, ce très bon polar de Lalie Walker ne devrait pas avoir de difficultés à plaire aux amateurs du genre, qui plus est aux Franciliens, qui prendront un certain plaisir à parcourir les rues parisiennes en compagnie de Rebecca. Trop vraisemblable Aux malheurs des dames ? On peut le penser, puisque son contenu semble déranger plus que d'ordinaire...
Il semblerait qu'on en veuille au Marché Saint-Pierre. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce haut-lieu de la vente de tissu au mètre, situé dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, connaît quelques soucis. Des poupées de chiffon – vaudoues ? – sont clouées aux portes du magasin, de fortes odeurs de brûlé se font sentir dans les allées, puis Violette, une caissière sans histoires, disparaît sans laisser de traces.
L'enquête de police n'avance pas et cette étrange affaire intrigue sérieusement Rebecca Levasseur, une sociologue qui aime bien jouer les détectives à ses heures perdues. Parvenant à se faire embaucher pour pallier l'absence de la caissière disparue, elle peut alors mener l'enquête de l'intérieur en toute discrétion. Où est passée Violette, et à qui profitent ces méfaits ? Levasseur compte bien le découvrir avant la police...
Certains lecteurs auront peut-être déjà entendu parler de ce roman dans de malheureuses circonstances. En effet, pour avoir osé situer son intrigue au Marché Saint-Pierre, les propriétaires dudit établissement réclament pas moins de deux millions d'euros à Lalie Walker, quand bien même l'auteur avait pris toutes les précautions, en avertissant le lecteur que tous les faits narrés étaient pure fiction. Laissons là toutes considérations sur cette triste farce judiciaire et intéressons-nous plutôt au principal, le roman policier en question.
Aux malheurs des dames, on l'aura compris, se déroule à Montmartre, dans des lieux bien connus des promeneurs parisiens. Au fil des pages, Lalie Walker nous fait visiter ce quartier qu'elle semble bien connaître. Nous faire découvrir la capitale grâce à la littérature noire, c'est d'ailleurs le pari de cette nouvelle collection « Noir 7.5 » dont il s'agit ici d'un des premiers titres.
Loin d'être un guide touristique, Aux malheurs des dames est avant tout un polar réussi. Avec une écriture simple et efficace, l'auteur parvient à happer son lecteur dès les premiers chapitres, en nous proposant une belle intrigue, riche en questions et avare en réponses. Action, fausses pistes, rebondissements nombreux : le suspense est maintenu jusqu'aux toutes dernières pages, et bien malin qui aura tout compris avant.
Les principaux personnages de cette palpitante intrigue sont également des plus intéressants. Certains lecteurs s'attacheront sans mal à Rebecca, sociologue-détective un brin délurée mais non moins perspicace, d'autres préféreront Thomas Klein, jeune policier en plein doute quant au bien-fondé de son orientation professionnelle.
Fort réaliste, ce très bon polar de Lalie Walker ne devrait pas avoir de difficultés à plaire aux amateurs du genre, qui plus est aux Franciliens, qui prendront un certain plaisir à parcourir les rues parisiennes en compagnie de Rebecca. Trop vraisemblable Aux malheurs des dames ? On peut le penser, puisque son contenu semble déranger plus que d'ordinaire...