Juliano Rizzoni, célèbre et richissime artiste, a dernièrement peint les dos de dix personnalités selon le rituel japonais du tatouage irezumi. Or, il se trouve que toutes ces peaux encrées sont découvertes chez Sotheby’s Paris, accompagnées d’un accord desdits porteurs des œuvres qui consentent à une vente aux enchères. Est-ce un coup tordu de l’artiste ? Des commanditaires de ces peintures ? La manigance d’un psychopathe ? Le commissaire Stéphane Jourdain et son équipière l’inspectrice Lucie Bunevial se mettent à enquêter…
Ce premier roman de Anouk Shutterberg séduit dès les premiers chapitres par l’originalité de son pitch et sa plume alerte. On découvre ainsi deux limiers assez originaux, entre Jourdain, particulièrement intelligent, gouailleur et meneur d’hommes, et sa partenaire, Lucie, au physique détonnant et n’ayant jamais achevé ses études artistiques. Le milieu de la jet set, de la peinture et des grands capitaines d’industrie sont plutôt bien rendus même si quelques clichés, peut-être inhérents à ce type de portraits, émaillent les descriptions. Passé le premier tiers de l’ouvrage, le rythme s’intensifie avec des rebondissements savoureux et des trajectoires scénaristiques inattendues. Sans jamais verser dans le gore, l’écrivaine nous donne à voir de sacrés supplices et autres tortures férocement barbares, le décor allant des Etats-Unis à la Serbie en passant bien évidemment par la France. Nos deux enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises et c’est surtout Lucie qui va tirer son épingle du jeu et lever le voile sur une machination surprenante et savoureuse, aux allures de chasse mondiale au trésor. Anouk Shutterberg gâte son lectorat et on lui pardonne quelques défauts – comme un final un peu abrupt et des longueurs superflues dans les portraits de ces porteurs de peaux, avec une indulgence d’autant plus nécessaire qu’il s’agit là de son premier livre.
Un thriller original et séduisant, qui donne vraiment envie de voir ce que Bestial peut offrir, sachant qu’il met également en scène le commissaire Jourdain.
Juliano Rizzoni, célèbre et richissime artiste, a dernièrement peint les dos de dix personnalités selon le rituel japonais du tatouage irezumi. Or, il se trouve que toutes ces peaux encrées sont découvertes chez Sotheby’s Paris, accompagnées d’un accord desdits porteurs des œuvres qui consentent à une vente aux enchères. Est-ce un coup tordu de l’artiste ? Des commanditaires de ces peintures ? La manigance d’un psychopathe ? Le commissaire Stéphane Jourdain et son équipière l’inspectrice Lucie Bunevial se mettent à enquêter…
Ce premier roman de Anouk Shutterberg séduit dès les premiers chapitres par l’originalité de son pitch et sa plume alerte. On découvre ainsi deux limiers assez originaux, entre Jourdain, particulièrement intelligent, gouailleur et meneur d’hommes, et sa partenaire, Lucie, au physique détonnant et n’ayant jamais achevé ses études artistiques. Le milieu de la jet set, de la peinture et des grands capitaines d’industrie sont plutôt bien rendus même si quelques clichés, peut-être inhérents à ce type de portraits, émaillent les descriptions. Passé le premier tiers de l’ouvrage, le rythme s’intensifie avec des rebondissements savoureux et des trajectoires scénaristiques inattendues. Sans jamais verser dans le gore, l’écrivaine nous donne à voir de sacrés supplices et autres tortures férocement barbares, le décor allant des Etats-Unis à la Serbie en passant bien évidemment par la France. Nos deux enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises et c’est surtout Lucie qui va tirer son épingle du jeu et lever le voile sur une machination surprenante et savoureuse, aux allures de chasse mondiale au trésor. Anouk Shutterberg gâte son lectorat et on lui pardonne quelques défauts – comme un final un peu abrupt et des longueurs superflues dans les portraits de ces porteurs de peaux, avec une indulgence d’autant plus nécessaire qu’il s’agit là de son premier livre.
Un thriller original et séduisant, qui donne vraiment envie de voir ce que Bestial peut offrir, sachant qu’il met également en scène le commissaire Jourdain.