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5/10 Mon avis va totalement à l'encontre des précédents : je n'ai quasiment rien aimé dans ce roman.
L'écriture, tout d'abord, qui m'a paru excessivement travaillée au point d'en devenir ampoulée.
Les personnages, absolument pas attachants pour deux sous.
L'enquête, qui n'en est pas vraiment une, et qui sert juste de prétexte à nous dévoiler un pan guère glorieux de notre histoire.
La temporalité : le récit se déroule sur une journée. Ce n'est vraiment pas mon truc.
Même si le thème abordé est intéressant, même si cette période de notre passé est toujours sidérante, le traitement qu'en a fait l'auteur ne m'a pas du tout plu.01/08/2024 à 18:59 Ironheart (848 votes, 7.4/10 de moyenne) 5
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8/10 Résistance, maquis, épuration et ruralité sont les piliers de ce court roman policier et historique. Le style personnel de Médéline, parfois déroutant dans d'autres bouquins est la bien posé et apporte une touche d'originalité. Ses personnages aux personnalités marqués évoluent au cours de cette période trouble, ou certains abusent de leurs positions pour régler des affaires personnelles. Un ouvrage qui est dans la veine des romans de Pierre Magnan consacrés au même thème.
01/09/2022 à 10:25 Surcouf (411 votes, 7.3/10 de moyenne) 6
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8/10 Guerre, épuration, haine, vengeance, souffrance, violence, suspicions... Fait historique qui fait remonter toutes les pulsions freinées par la guerre... C'est un roman court, ça se lit d'une traite... Un très bon moment de lecture...
30/08/2022 à 15:04 Franck 28 (726 votes, 7.7/10 de moyenne) 4
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9/10 10 septembre 1944. Georges Duroy, « officier traitant et commissaire de police près le délégué général à l’épuration », se rend dans le Vercors, sous une chaleur accablante, afin de récupérer Sarah Ehrlich, accusée d’intelligence avec l’ennemi nazi. C’est aussi ce jour-là que l’on découvre le corps de la jeune Marie Valette. Tondue, violée, assassinée. Parce que l’acte est ignoble, Duroy décide d’enquêter, avec la journaliste américaine Judith Ashton à ses côtés. Il semblerait, ici comme ailleurs, que nul n’en ait vraiment fini avec la guerre.
François Médéline signe ici un roman d’une rare noirceur. Court (quelque cent-quatre-vingts pages), il n’en est pas moins d’une rare densité humaine. Le style de l’auteur de Tuer Jupiter saisit aussitôt : phrases sombres, écriture poétique, stylé haché. Le lecteur ne pourra se réjouir que de cette plume enténébrée, faisant écho à une intrigue à la fois sulfureuse et désenchantée. Georges Duroy, en enquêteur, séduit sur-le-champ : patient, soumis au vertige, sensible au charme sauvage de la reporter, il doit ménager les consciences locales et, tout à la fois, châtier les collabos tout en évitant les lynchages injustes. Marie Valette est d’ailleurs une victime bien symbolique : en ces temps troublés, où la légitime envie de revanche sur l’occupant côtoie une violence animale et, parfois, le besoin de se recoudre une virginité, on n’apprendra que dans les ultimes pages les raisons qui ont entraîné son supplice. Solidement documenté, ce roman de François Médéline – dont on apprend dans les explications de l’auteur qu’il est inspiré par la propre histoire de sa famille – est un pur bijou qui trouve son intérêt encore davantage dans la peinture des psychologies et de l’ambiance délétère de l’époque que dans l’intrigue, finalement assez simple. Et c’est d’ailleurs toute la maestria de l’écrivain de pouvoir proposer un récit d’une telle force autour d’un scénario au dénouement si aisément devinable. On se souviendra longtemps, très longtemps même, de cette histoire se mêlant à celle qui s’écrit avec une majuscule, où déambulent des protagonistes torturés par les contradictions de cette période traversée de conflits politiques, des boucs émissaires si évidents (ici, les Italiens et la famille Fucilla ainsi que Marie Valette), avec une scène de quasi exécution publique qui marquera durablement les esprits.18/11/2021 à 06:03 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne) 5
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8/10 Une jeune femme est retrouvée assassinée dans le Vercors. Elle est issue d’une famille modeste et pourtant porte des objets de luxe. Peut-être est-ce la raison de sa coupe de cheveux sauvage ?
Une famille de travailleurs italiens habite dans le secteur du crime. Peut-être sont-ils les auteurs de l’assassinat ? Tellement facile d’accuser l’intrus dans cette communauté vivant quasi recluse depuis la chute du maquis et la « prise de pouvoir » par les FFI.
Les FFI parlons-en … ceux de la XIIIème heure qui jouent les petits caïds de banlieue avant l’heure et les autres ! Des jeunes hommes forts de leur pouvoir, de leur domination et les autres forts de leurs convictions.
Une journée de septembre 1944, il faudra une journée à Duroy pour résoudre cette énigme, aidé par une jeune journaliste américaine.
J’ai aimé cette énigme tout en étant un peu déroutée par le style de l’auteur, son phrasé plus proche du langage parlé que de la littérature bucolique auquel le paysage aurait pu prêter. Les ambiguïtés des relations villageoises sont bien posées et le mobile du crime et des sévices interpelle le lecteur. Nous étions en 1944, les choses ne pouvaient plus être comme avant certes, la situation s’accommodant de quelques adaptations de la loi. Cependant l’absence totale de bienveillance a dû peser à ces survivants du plateau…
Dans les dernières pages, François Médéline laisse une référence à ce qui pourrait être son lien familial avec l’un des personnages : quel honorable mobile pour un auteur ! Agréable moment de lecture.
30/04/2021 à 14:42 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 7