1991

30 votes

  • 8/10 Pas le meilleur mais un chouette saut dans le passé avec tous les codes des années 90, incluant un peu de sexisme primaire qui à l'époque passait crème !
    J'ai bien aimé le côté histoire de la magie que l'on découvre au fur et à mesure du livre.

    01/08/2021 à 14:02 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 11

  • 8/10 Une nouvelle fois je ne suis pas déçu par Franck Thilliez, j'ai beaucoup aimé découvrir les premiers pas de Sharko au 36 en qualité de "bleu". L'équipe est intéressante, dommage qu'on ne s'attarde pas plus sur certains (Titi, le chef). J'ai l'impression de vivre la même période qu'avec Indridason quand on découvrait Erlendur jeune, et j'ai beaucoup apprécié.

    27/07/2021 à 11:30 newsovski (250 votes, 7.8/10 de moyenne) 7

  • 8/10 J’ai hésité entre 7 et 8, mais bon j’ai craqué pour 8 car c’est Franck Thilliez quand même et l’intrigue principale sur fond de magie est pas mal mais sans surprise pour ma part ayant découvert l’identité du tueur assez rapidement. J’espère que les vrais flics du 36 sont quand même plus perspicaces.
    Par contre l’intrigue secondaire sur les disparues m’a davantage intéressée tant sur l’enquête que sur le dénouement final.
    Bref il faut continuer à lire Thilliez qui reste l’un des meilleurs auteurs français.

    10/06/2021 à 08:28 boumkoeur (230 votes, 8.5/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Un plaisir de retrouver Sharko à ses débuts au 36. J'ai eu un mal fou à lâcher le bouquin. Encore une fois, ça s'est terminé tard dans la nuit.
    J'ai toujours été captivé par la prestidigitation et là, je me suis régalé.
    Si cet univers vous attire également, je vous invite à lire les autres livres que l'on a associé à 1991 sur sa page de présentation.
    Une nouvelle fois, Franck Thilliez démontre ses talents de romagicien !

    29/05/2021 à 10:55 Fredo (1158 votes, 7.9/10 de moyenne) 12

  • 8/10 Quelle formidable idée que de confesser le dépucelage professionnel de Franck Sharko, permettant ainsi aux lecteurs, et autres afficionados, du célèbre personnage de Franck Thilliez, de se rendre compte du chemin parcouru depuis...
    Un héros si charismatique qu'il ne pouvait bénéficier que d'une entrée en matière aussi folle et incroyable que celle que nous livre ici encore son auteur...
    Il n'hésite pas à se jouer de nous, et à s'aventurer, une fois de plus, sur le terrain des pratiques médicales contre-nature pour permettre au bizuth Sharko de faire ses classes, et ses preuves, au sein d'un groupe particulièrement bien caractérisé...
    Une immersion soignée dans les années 90, pour constater, avec effarement, de la place prise, en l'espace de trente ans, par la technologie et l'informatique, que ce soit dans notre société, ou dans nos vies...
    Tout compte fait, même si le clou du spectacle est un tantinet rouillé, et pourra décevoir certains des plus assidus, réjouissons nous de pouvoir encore suivre d'autres enquêtes de ce cher Sharko d'un calibre identique...

    16/05/2021 à 20:52 jackbauer (701 votes, 7.2/10 de moyenne) 11

  • 8/10 En bref, la première enquête de Sharko, back to 90's !
    Quoi de plus tentant que de découvrir Sharko à ses débuts, à tout juste 30 ans, dans la brigade criminelle ? J'ai été ravie de plonger dans ce passé, et malgré un léger décalage avec mes propres souvenirs (Je suis née en 1991 donc je n'ai pas forcément toutes les références.), ce petit retour en arrière est très dépaysant : pas d'ordinateurs, pas de smartphone, des Minitel et une police scientifique à ses balbutiements...
    Et ça fait également beaucoup de bien de découvrir Sharko dans ses années heureuses, lorsqu'il n'était pas encore abîmé par toutes les épreuves qu'il a dû traverser, et d'autant plus que j'ai été vraiment peinée de le voir au bout du rouleau dans les deux derniers tomes que j'ai lus. On découvre Suzanne, son premier amour ainsi que ses parents et son enfance dans les corons, son intégration au 36, mais aussi la raison qui l'a poussé à devenir flic.
    Au-delà du côté émotionnel de ce préquel, Thilliez maîtrise également les 2 enquêtes qu'il développe en parallèle dans ce titre. Comme à son habitude, il trouve une idée originale et la déroule jusque dans ses moindres détails scientifiques et psychologiques afin de nous bluffer et de nous tenir en haleine jusqu'au dénouement.
    [...]
    Sans grande surprise, j'ai passé un très bon moment de lecture avec Sharko, je ne peux que vous conseiller de le découvrir au plus vite ou de continuer à le suivre dans la saga.

    11/05/2021 à 16:30 Riz-Deux-ZzZ (470 votes, 6.9/10 de moyenne) 9

  • 7/10 Une histoire classique pour cet auteur, dense et rythmée, mais j'ai lu certains passages en diagonal comme toujours chez Thilliez.

    19/10/2023 à 06:13 Grolandrouge (1490 votes, 6.6/10 de moyenne) 4

  • 7/10 J'ai adoré :
    - le flashback dans les années 90 : ça permet de mesurer à quel point une enquête est menée totalement différemment aujourd'hui
    - la découverte du monde de la magieet son histoire, du vaudou
    D'un autre côté, j'ai regretté :
    - une fin un peu expéditive
    - une analogie un peu trop étiquetée "rivières pourpres" à la JC Grangé
    Je n'ai malheureusement pas assez de temps pour lire et j'en profite pour le faire pendant mes vacances et cette lecture fût un réel plaisir : Bravo!

    25/08/2021 à 13:36 joune41 (15 votes, 7.3/10 de moyenne) 11

  • 7/10 Un polar honnête. On (re)découvre avec curiosité et intérêt cet ancien monde et la police de l'époque, plus rugueuse. Le personnage de Sharko est évidemment plus lumineux et innocent. Les enquêtes sont intéressantes (à défaut d'être passionnantes) et l'aspect scientifique est comme d'habitude aux petits oignons. Dommage que la fin se devine à des kilomètres... !

    14/06/2021 à 23:10 Anwynn (28 votes, 7.2/10 de moyenne) 7

  • 4/10 J’ai lu mon premier Thilliez.

    Je m’attendais à un roman policier globalement efficace (je me suis dit qu’avec une telle réputation le gars avait, à minima, du métier et connaissait son affaire), mais je savais que d’un strict point de vue formel, je lirais un livre avec une écriture sans aspérité, sans émotion. Un roman de gare 2.0 sous influence série US, balisé à mort, sur-expliqué (règle d’or : le lecteur doit tout bien comprendre) qui une fois lu serait oublié aussi sec. du genre vite lu.
    Et c'est précisément ce que j’ai trouvé.
    
Donc pas de surprise. Ni bonne, ni mauvaise.

    Alors, oui, on peut le lire sans risque. Comme on peut s’en foutre royalement tant sa lecture est largement dispensable.

    1991” n'est ni mauvais ni bon. Il ne provoque et n’engendre pas grand chose, presque rien. Il divertit oui, mais à peine tant certains traits sont grossiers. 
Ce petit fumet de revival, les années 90, pourrait faire sourire les quinquas nostalgiques. C’est peu et c’est chiche.

    Si toutefois le roman ne provoque pas d’ennui (c’est déjà pas mal me direz vous à raison car c’est terrible de se faire chier en lisant), il ne captive pas vraiment non plus. Il se suit sans déplaisir et sans enthousiasme. Il se suit. Alors, j’ai suivi, juste pour aller au bout et avoir le fin de mot de l’histoire. Alors, ce fin mot ? Bah, là encore, ça n’a rien de super original (depuis le premier Grangé LES RIVIERES POURPRES, beaucoup d’auteurs ont décliné un peu le processus, et puis faut dire que je ne suis pas super client de tout ce qui a trait aux expériences génétiques….) Mais bon, si je tire aussi à boulets rouges sur l’intrigue , il ne resterait rien à se mettre sous la rétine puisque le seul atout repose justement sur elle, l’intrigue. Tout le reste ne présente guère d’intérêt. 

    Alors disons que l'histoire n’est pas plus bête qu’une autre. Et puis, c’est documenté et ça a l’air crédible. On se console comme on peut. Je pardonne même cette fin expédiée, décevante, comme souvent dans les thrillers qui s’obstinent à ouvrir mille tiroirs. Possible que Thilliez devait en avoir marre.

    Voilà, j’ai donc lu “1991” tranquillement, sans bailler, sans excitation, sans effort, sans lever un sourcil d’étonnement, sans me sentir mal à l’aise ou bousculé dans ma lecture, sans pousser de soupir de lassitude ou de satisfaction non plus. Bref, j’ai lu Franck Thilliez et ça m’a fait ni chaud ni froid même si de temps en temps je n’ai pas pu m’empêcher de me parler à moi-même “C’est donc lui le gars qui vend ses ouvrages par palettes depuis 10 piges, encensé par les aficionados du thriller ? D’accord, bien, très bien….”
Encore une fois, le roman en lui-même n’est pas infamant, il remplit grosso modo le cahier des charges du roman policier moyen (mais dans la moyenne basse quand même) où l’auteur capitalise tout sur son intrigue.

    Un policier sans le charme suranné d’un Simenon.

    Sans même la nervosité narrative d’un Norek.
    Beaucoup de mots, plein de descriptions sensationnalistes pour créer un malaise mais qui tourne à vide, qui sonnent creux, de l’empilage, de l’inutile, de la surenchère. Du mièvre aussi (chez Thilliez, les femmes amoureuses de flic, décidément, sont des cruches). 
Vous l'avez compris, on ne s’éternise pas sur l’écriture, le profondeur des personnages. 

    Thilliez écrit bien. Du bon français, nickel. Une longue rédaction de 500 pages proprettes, mais l’audace, la folie, les trouvailles stylistiques ; pour transmettre des émotions palpables, des frissons, …faudra repasser.

    Forcément, sans style, l’ambiance est à l’image de la forme, factice, surfaite. Pas de relief.

    Attention, le roman comme son héros ne sont pas désincarnés (car créer volontairement des personnages sans émotion peut justement en provoquer). Ils sont conventionnels, c'est très différent, conventionnel dans leur caractère, leur voix, leurs mots. En un mot INTERCHANGEABLE. Et fades. 

    Pourtant, Thilliez se donne du mal pour faire exister son Sharko et créer des scènes fortes, il essaie avec ses moyens, ses artifices, mais c'est tout le paradoxe du livre, de l’auteur, de son écriture ; en dépit de tout ce travail, tout ça demeure très académique. Tout comme ses dialogues empesés, si peu naturels, tellement didactiques (rappel : le lecteur est un neu-neu, et doit tout comprendre). Et cette sensation tenace que l’auteur pourrait remplir des pages et des pages qu’il ne parviendrait toujours pas à insuffler un peu de vrai et d’intériorité, des sensations authentiques. Parce que voilà, quand t’as pas le truc (la patte, la musique, le petit supplément d'âme, on appelle ça comme on veut) pour créer la gêne, fabriquer l’inconfort, distiller le malaise, ou provoquer le dégout chez le lecteur (et ça ne passe pas par la surenchère, il serait temps que les auteurs de thrillers franchouilles le comprennent), bah rien à faire, ça ne fonctionne pas.
    Dans ce roman inodore et incolore, mais clairement inoffensif, une seule chose m’a vraiment gonflé, c'est l’infantilisation du lecteur. Dialogues abêtissants et enfilades de questions (une spécialité Thilliez apparemment) pour créer ou intensifier son mystère. C'est relou et même assez humiliant.
    Quoi d’autre ? Ah oui, zéro humour dans ce livre. 
Mais alors, rien du tout.
    Bref, j’ai lu mon premier Thilliez. 



    19/07/2021 à 21:49 schamak (104 votes, 6.1/10 de moyenne) 6