Deux inspectrices italiennes vont devoir travailler ensemble à Cagliari, en Sardaigne : Mara Rais, une autochtone, et Eva Croce, débarquée de la péninsule italienne. Leur enquête s’apparente à une placardisation : on leur confie des crimes non élucidés, aidées en cela par Moreno Barrali, un policier qu’un cancer va emporter à court terme. Une série de meurtres rituels avait ensanglanté l’île quelques décennies plus tôt, et voilà qu’une jeune femme, Dolores Murgia, pourrait être la future victime.
Avec ce premier roman traduit en France, Piergiorgio Pulixi fait fort, voire très fort. Un style haletant, des chapitres courts et parfaitement imbriqués, une intrigue fluide et prenante, voilà les principaux ingrédients de ce premier opus de la série consacrée à Mara Rais et Eva Croce. La première est une pure beauté au look incendiaire tandis que la seconde a quitté le continent suite à une bavure ainsi qu’à un drame familial, mais l’alchimie entre ces deux protagonistes va vite opérer, notamment au gré d’une fraternité solide et de réparties particulièrement décontractées. L’auteur nous gratifie de magnifiques passages quant à la Sardaigne, son histoire et sa géographie, mais surtout à propos de ses us et coutumes, notamment à travers le point de vue offert sur la famille Ladu, une famille de Sardes très soudée et vivant selon la culture nuragique et autres croyances solidement ancrées dans l’esprit insulaire. Le suspense est très habilement entretenu et mené, et les pages des quelque cent-trente chapitres défilent à vive allure. Pas le moindre temps mort pour cette investigation immédiatement addictive qui se conclut en outre d’une très belle manière, avec intelligence et crédibilité, avec d’adroits rebondissements venant parachever ce récit tendu et très efficace.
Piergiorgio Pulixi signe un roman de toute beauté, singulier et réussi, qui a obtenu le Prix Découverte Polars Pourpres 2021. On ne pourra donc que se ruer sur la suite des enquêtes de Mara Rais et d’Eva Croce, à savoir L’Illusion du mal.
Deux inspectrices italiennes vont devoir travailler ensemble à Cagliari, en Sardaigne : Mara Rais, une autochtone, et Eva Croce, débarquée de la péninsule italienne. Leur enquête s’apparente à une placardisation : on leur confie des crimes non élucidés, aidées en cela par Moreno Barrali, un policier qu’un cancer va emporter à court terme. Une série de meurtres rituels avait ensanglanté l’île quelques décennies plus tôt, et voilà qu’une jeune femme, Dolores Murgia, pourrait être la future victime.
Avec ce premier roman traduit en France, Piergiorgio Pulixi fait fort, voire très fort. Un style haletant, des chapitres courts et parfaitement imbriqués, une intrigue fluide et prenante, voilà les principaux ingrédients de ce premier opus de la série consacrée à Mara Rais et Eva Croce. La première est une pure beauté au look incendiaire tandis que la seconde a quitté le continent suite à une bavure ainsi qu’à un drame familial, mais l’alchimie entre ces deux protagonistes va vite opérer, notamment au gré d’une fraternité solide et de réparties particulièrement décontractées. L’auteur nous gratifie de magnifiques passages quant à la Sardaigne, son histoire et sa géographie, mais surtout à propos de ses us et coutumes, notamment à travers le point de vue offert sur la famille Ladu, une famille de Sardes très soudée et vivant selon la culture nuragique et autres croyances solidement ancrées dans l’esprit insulaire. Le suspense est très habilement entretenu et mené, et les pages des quelque cent-trente chapitres défilent à vive allure. Pas le moindre temps mort pour cette investigation immédiatement addictive qui se conclut en outre d’une très belle manière, avec intelligence et crédibilité, avec d’adroits rebondissements venant parachever ce récit tendu et très efficace.
Piergiorgio Pulixi signe un roman de toute beauté, singulier et réussi, qui a obtenu le Prix Découverte Polars Pourpres 2021. On ne pourra donc que se ruer sur la suite des enquêtes de Mara Rais et d’Eva Croce, à savoir L’Illusion du mal.