Soleil de cendres

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  • 5/10 C’est dans un probable futur proche qu’Astrid Monet situe son histoire, une chaleur accablante dans nos villes où l’eau deviendrait une denrée rare. Atmosphère suffocante pour les personnages, anxiogène pour cette mère, nerveuse d’entreprendre le voyage de Paris vers Berlin afin que son fils fasse la connaissance de son père. Pourra-t-elle lui faire confiance, saura-t-il s’occuper de cet enfant inconnu, arrivera-t-elle à lâcher prise et profiter de son séjour dans cette ville qu’elle affectionne tant ? Tous ses doutes et ses questionnements ne formeront qu’un maelström quand ils seront mêlés aux déchaînements de la nature.
    Un récit à l’ambiance écrasante, servie par une écriture sèche, trop saccadée à mon goût. Si dans une première partie les émotions ressenties par Marika sont très bien transmises au lecteur, elles manquent par la suite lorsque les catastrophes prennent la première place. J’ai lâché prise, et dépourvue de compassion ma lecture est devenue pesante. (Je pense que les phrases en Allemand auraient mérité traduction car elles ont amplifié mon détachement au texte).

    20/10/2020 à 14:24 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 3