Foire du Trône. Alvaro, d’origine capverdienne, est tué à la sortie des attractions par des skinheads. Sa petite sœur, Yanissa, disparait mystérieusement. Gabriel Lecouvreur se rend sur place, et ses tentacules le mènent rapidement vers la ville de Charençon-le-Plomb, où l’attendent bien des surprises.
Douzième enquête du Poulpe signée par Jean-Jacques Reboux, cet ouvrage contient tous les éléments à même de satisfaire les fans du Poulpe. Le langage est enlevé, le style direct, sans temps morts, et c’est toujours avec un plaisir presque juvénile que l’on suit Gabriel déglinguer du malfaisant. Et dans la commune de Charençon-le-Plomb, ils sont bien nombreux. Entre les néonazis, les politiciens sans scrupule, des policiers municipaux au passé troublé, il n’y a pas de quoi s’ennuyer. D’ailleurs, ce livre est sans concession, assez sombre, et exploite peu l’humour, alors que la série consacrée au limier libertaire est connue pour ses jeux de mots et ses blagues souvent potaches. On se souviendra longtemps de Don Quichotte, vagabond aussi vibrionnant qu’atypique, véritable monument humain de la ville. Le lien avec le peintre est un peu tiré par les cheveux, ce qui nuit à la crédibilité de l’histoire mais ne gâche guère le plaisir de lecture.
Un ouvrage intéressant de la saga du Poulpe, beaucoup plus noir que les autres, et qui se lit facilement.
Foire du Trône. Alvaro, d’origine capverdienne, est tué à la sortie des attractions par des skinheads. Sa petite sœur, Yanissa, disparait mystérieusement. Gabriel Lecouvreur se rend sur place, et ses tentacules le mènent rapidement vers la ville de Charençon-le-Plomb, où l’attendent bien des surprises.
Douzième enquête du Poulpe signée par Jean-Jacques Reboux, cet ouvrage contient tous les éléments à même de satisfaire les fans du Poulpe. Le langage est enlevé, le style direct, sans temps morts, et c’est toujours avec un plaisir presque juvénile que l’on suit Gabriel déglinguer du malfaisant. Et dans la commune de Charençon-le-Plomb, ils sont bien nombreux. Entre les néonazis, les politiciens sans scrupule, des policiers municipaux au passé troublé, il n’y a pas de quoi s’ennuyer. D’ailleurs, ce livre est sans concession, assez sombre, et exploite peu l’humour, alors que la série consacrée au limier libertaire est connue pour ses jeux de mots et ses blagues souvent potaches. On se souviendra longtemps de Don Quichotte, vagabond aussi vibrionnant qu’atypique, véritable monument humain de la ville. Le lien avec le peintre est un peu tiré par les cheveux, ce qui nuit à la crédibilité de l’histoire mais ne gâche guère le plaisir de lecture.
Un ouvrage intéressant de la saga du Poulpe, beaucoup plus noir que les autres, et qui se lit facilement.