Cataclysme au bistrot fréquenté par Gabriel Lecouvreur : Gérard, le patron, ne sert plus de pieds de porc ! La raison : plus personne n'en demande. Pour se changer les idées, Gabriel, dit le Poulpe, décide de rendre visite à de vieux compères et organise de nombreux repas remettant à l'honneur ce plat pour que Gérard cède. Mais voilà : tous ces gentils édentés sont d'anciens militants, et une vague subite d'attentats frappe la capitale. Y a-t-il un lien entre le retour chez les vivants de ces papys et mamies et ces actes terroristes ?
Deux-cent-soixante-cinquième enquête du Poulpe signée par Jean-Paul Jody, cet opus est un véritable régal. On retrouve avec délectation Gabriel Lecouvreur, cette fois-ci en butte à l'apathie sexuelle de sa compagne Chéryl. Le ton est toujours aussi acide, et l'auteur écorne au passage les sphères politiques et médiatiques avec un talent indéniable. Par ailleurs, l'intrigue est bien trouvée : la galerie des anciens peinte par Jean-Paul Jody est jouissive, à la fois tendre et corrosive. C'est avec empathie que le lecteur découvre puis suit les pensées de ces vieux militants, en proie à la détresse liée à leur âge, et affligés par l'incurie des gouvernants. Un parallèle peut être fait avec l'univers de Thierry Jonquet dans Le bal des débris ainsi qu'avec celui de Guillaume Darnaud dans Le crépuscule des vieux. Si le récit est moins axé sur l'énigme policière qu'à l'habitude, Jean-Paul Jody se rattrape avec jubilation dans cette aquarelle humaine, où ces vieillards sont encore bien verts... et prêts à passer à l'action.
L'auteur de Chères toxines et de La route de Gakona offre un épisode réjouissant et terriblement humain du Poulpe , battant en brèche de nombreux clichés sur la vieillesse et dédiant cet ouvrage à l'activisme politique.
Cataclysme au bistrot fréquenté par Gabriel Lecouvreur : Gérard, le patron, ne sert plus de pieds de porc ! La raison : plus personne n'en demande. Pour se changer les idées, Gabriel, dit le Poulpe, décide de rendre visite à de vieux compères et organise de nombreux repas remettant à l'honneur ce plat pour que Gérard cède. Mais voilà : tous ces gentils édentés sont d'anciens militants, et une vague subite d'attentats frappe la capitale. Y a-t-il un lien entre le retour chez les vivants de ces papys et mamies et ces actes terroristes ?
Deux-cent-soixante-cinquième enquête du Poulpe signée par Jean-Paul Jody, cet opus est un véritable régal. On retrouve avec délectation Gabriel Lecouvreur, cette fois-ci en butte à l'apathie sexuelle de sa compagne Chéryl. Le ton est toujours aussi acide, et l'auteur écorne au passage les sphères politiques et médiatiques avec un talent indéniable. Par ailleurs, l'intrigue est bien trouvée : la galerie des anciens peinte par Jean-Paul Jody est jouissive, à la fois tendre et corrosive. C'est avec empathie que le lecteur découvre puis suit les pensées de ces vieux militants, en proie à la détresse liée à leur âge, et affligés par l'incurie des gouvernants. Un parallèle peut être fait avec l'univers de Thierry Jonquet dans Le bal des débris ainsi qu'avec celui de Guillaume Darnaud dans Le crépuscule des vieux. Si le récit est moins axé sur l'énigme policière qu'à l'habitude, Jean-Paul Jody se rattrape avec jubilation dans cette aquarelle humaine, où ces vieillards sont encore bien verts... et prêts à passer à l'action.
L'auteur de Chères toxines et de La route de Gakona offre un épisode réjouissant et terriblement humain du Poulpe , battant en brèche de nombreux clichés sur la vieillesse et dédiant cet ouvrage à l'activisme politique.