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9/10 Un poème que j’avais beaucoup apprécié quand j’étais adolescent et que je viens de retrouver avec enchantement. Ou comment un individu, brisé par le deuil avec sa chère Lénore, en vient à faire la sinistre rencontre avec un corbeau, dont les seuls mots qu’il sait prononcer (« Jamais plus » en français, « Nevermore » en anglais) le feront passer par un enchaînement d’émotions contradictoires, jusqu’au final. Une plume superbe, traduite magnifiquement par Charles Baudelaire, menant vers des rivages très imagés où se côtoient mélancolie, souvenir, désespérance et folie. Quelle beauté !
09/06/2020 à 18:12 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 1