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3/10 … ou la description, presque de bout en bout, d’un paysage et d’une nature idylliques par un narrateur, accompagné du dénommé Ponto, jusqu’à ce qu’ils parviennent au cottage Landor, du nom de ses deux occupants, une magnifique jeune femme et un homme. Mais là s’arrête ma description de la nouvelle, parce que nombre de lecteurs ne comprendront pas l’intérêt de cette histoire (qui se veut, c’est indiqué dès le début, le « pendant au « Domaine d’Arnheim » »), qu’après avoir lu cette dernière, ce qui est mon cas. Mais malgré cela (je crois avoir compris la visée d’Edgar Allan Poe, avec cette vision minimaliste de la demeure par rapport à celle de l’autre histoire), sincèrement, et malgré mon inclination pour les écrits de l’auteur et son indéniable talent, je me suis profondément ennuyé lors de cette lecture, et mon intérêt n’a survécu qu’en attendant une révélation, une chute, une relecture possible du « Domaine d’Arnheim », ce qui n’a jamais été le cas. Un exercice de style, d’accord, mais qui m’a paru profondément stérile malgré la qualité indubitable de l’écriture.
25/08/2020 à 08:08 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne) 1