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9/10 Alors en déplacement dans le sud de la France, le narrateur décide de visiter un hôpital psychiatrique dont il avait entendu parler. Introduit sur place par le directeur, M. Maillard, ce dernier lui explique son « système de la douceur », à savoir le refus de toute violence sur les aliénés et un principe de liberté pour eux, désormais révolu. Mais l’hospice réserve encore de sacrées surprises…
J’avais lu cet opus quand j’étais collégien, et je me souvenais vaguement de la fin, et uniquement de celle-ci. Malgré tout, à cette relecture ; le charme a de nouveau opéré. Je me suis laissé embarquer par ce récit gentiment bouffon, et, aux côtés du narrateur, j’ai été hameçonné par l’histoire, son excentricité, le comportement pour le moins biscornue des convives, et la plume, à la fois inquiétante et posant une ambiance singulière et décalée d’Edgar Allan Poe. Et puis il y a ce final, certes un peu téléphoné, mais qui est toujours aussi saisissant et détonant. Il n’y a pas à douter de deux points : c’est une histoire très forte et qui n’a certainement pas perdu de sa puissance d’impact malgré les ans. Et je suis également persuadé qu’il a dû inspirer des auteurs et des scénaristes du cinéma, car c’est un véritable festin d’imagination et d’impertinence.17/07/2020 à 08:27 El Marco (3432 votes, 7.2/10 de moyenne)