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9/10 Une nouvelle terriblement marquante, qui commence par l’analyse du narrateur méditant le cas de ce qu’il appelle « le démon de la perversité », à savoir cette puissante et implacable inclination de l’être humain à aller vers l’anomal, l’illégal, voire l’autodestruction. Il passe en revue des notions riches comme la religion, le suicide, la phrénologie, et ce n’est que vers la fin que l’on apprend que le narrateur est également concerné par les penchants criminels, qu’il y a cédé par avarice, et qu’il va à son tour tomber sous l’emprise de cette pulsion. C’est un récit très riche et dense (à ne s’y forer un passage qu’au coupe-coupe au beau milieu de cette jungle de notions), exigeant, et dont la fin (où il est question d’une certaine forme de « liberté ») appelle nécessairement le lecteur à la réflexion.
17/07/2020 à 22:56 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne)
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7/10 Le narrateur est en prison. Mais cela, nous l'apprendrons que dans la 2e partie de ce court texte. Il explique d'abord ce qu'est le "démon de la perversité", comprendre "un mobile sans motif, un motif non motivé". Il explore longuement ce qui se cache derrière nos actes insensés.
Il raconte aussi comment il a tué un homme à la bougie empoisonnée ce qui lui a permis d'hériter. Il a su cacher le meurtre jusqu'à... ce que le démon de la perversité s'affirme, à voix haute, lui qui a déjà œuvré dans l'ombre et poussé au crime !
Un conte noir, un peu philosophique, à l'ironie sombre, à la langue habile.27/05/2020 à 20:56 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 4