Il n’y a pas de rêves dans le Ciel ; – mais il nous est révélé ici que l’unique destination de cet infini de matière est de fournir des sources infinies, où l’âme puisse soulager cette soif de connaître qui est en elle, – inextinguible à jamais, puisque l’éteindre serait pour l’âme l’anéantissement de soi-même. Questionne-moi donc, mon Oinos, librement et sans crainte. Viens ! nous laisserons à gauche l’éclatante harmonie des Pléiades, et nous irons nous abattre loin de la foule dans les prairies étoilées, au delà d’Orion, où, au lieu de pensées, de violettes et de pensées sauvages, nous trouverons des couches de soleils triples et de soleils tricolores.
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Soumis le 16/05/2020 par El Marco