J'eus dernièrement l'occasion dans le cours de mes recherches Orientales, de consulter le Tellmenow Isitsoornot, ouvrage à peu près aussi inconnu, même en Europe, que le Zohar de Siméon Jochaïdes, et qui, à ma connaissance, n'a jamais été cité par aucun auteur américain, excepté peut-être par l'auteur des Curiosités de la Littérature américaine. En parcourant quelques pages de ce très remarquable ouvrage, je ne fus pas peu étonné d'y découvrir que jusqu'ici le monde littéraire avait été dans la plus étrange erreur touchant la destinée de la fille du vizir, Schéhérazade, telle qu'elle est exposée dans les Nuits Arabes, et que le dénouement, s'il ne manque pas totalement d'exactitude dans ce qu'il raconte, a au moins le grand tort de ne pas aller beaucoup plus loin.
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Soumis le 16/05/2020 par El Marco