Le Chanteur de gospel

(The Gospel Singer)

5 votes

  • 7/10 Des freaks et des gens très beaux comme toujours chez cet auteur. Le "chanteur de gospel" fait partie des seconds , beau, une voix magnifique, une image vertueuse et du succès. Mais les apparences sont trompeuses; ajouter à cela un manager très dérangé et une petite amie très motivée et la chute de l’idole n'est plus très loin. Une bonne histoire mais un peu moins d'humour que dans d'autres des livres de l'auteur.

    14/11/2023 à 14:07 Grolandrouge (1580 votes, 6.6/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Burlesque, survolté et habité, c'est clairement un roman atypique.
    L'intrigue est un prétexte (ni passionnante, ni ennuyeuse) à une galerie de personnages originaux.
    L'écriture coule bien, ça se lit vite.

    25/04/2017 à 20:52 schamak (112 votes, 6.2/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Ce roman est un vrai régal pour les amateurs de romans noirs et durs. L'écriture acide donne vit à des personnages implosés qui font naître des émotions étranges. Réactions garanties.

    28/01/2013 à 16:24 michelin (22 votes, 7.6/10 de moyenne) 2

  • 7/10 du pur polar bien noir, lecture avec plaisir garantie

    06/04/2011 à 13:05 BERNIEnoel (136 votes, 7/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Dans le petit village d'Enigma, en Géorgie, la population prépare avec entrain l'arrivée du célèbre chanteur de gospel. Depuis bien longtemps, l'enfant du pays est devenu une institution, au point qu'on lui prête des vertus prodigieuses, au-delà de l'enchantement que provoque sa voix : il se murmure qu'il est en contact direct avec Dieu, qu'il peut guérir certaines maladies… Mais cette année, la jeune et belle MaryBell vient d'être assassinée de soixante-et-un coups de couteau par un Noir. La pression couve parmi les habitants qui veulent le lyncher. L'arrivée de l'artiste stigmatisera toutes les haines jusqu'à l'éclosion d'une violence qui n'épargnera personne.

    Auteur de romans noirs, Harry Crews livrait en 1968 ce livre atypique, peuplé de personnages incongrus : un chanteur messianique dépassé par sa notoriété, un impresario dévoré par la religion, des monstres humains dont un homme appelé Pied, un suspect plongé dans l'hébétude… Un panorama iconoclaste et grinçant de l'Amérique profonde. L'écriture d'Harry Crews est également acide, puisqu'aucun des protagonistes n'est exemplaire, mangé de l'intérieur par les contradictions et les désillusions. Il faut cependant noter que l'intrigue purement policière passe nettement au second plan, et même si elle traverse le récit jusqu'au dénouement, cet aspect du roman risque de décevoir les puristes du genre. Néanmoins, l'histoire est très prenante malgré quelques longueurs, et la chute est forte et marquante : une véritable descente aux enfers, noire et puissante, à la fois tragique et burlesque.

    Au final, un opus à l'intrigue policière ténue, mais qui mérite nettement d'être (re)découvert. Une histoire de désenchantement et de rédemption, qui illustre bien le précepte inscrit en épigraphe, au début du livre : "Les hommes pour qui Dieu est mort s'idolâtrent entre eux".

    16/10/2009 à 13:12 El Marco (3434 votes, 7.2/10 de moyenne) 3