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8/10 Alors que la peste fait des ravages, le comte Prospero se décide à réunir un millier de ses amis dans « une de ses abbayes fortifiées », tout autant pour faire la fête que pour défier la maladie qui rôde à l’extérieur. Mais au bout du « cinquième ou sixième mois de sa retraite », l’ambiance change : est-ce à cause de cette angoissante horloge, ou de cette septième pièce où elle se trouve, plein ouest, « ensevelie de tentures de velours noir » ? Jusqu’à ce qu’un homme portant un certain masque rouge vienne faire éclater cette bulle fortifiée… Une excellente nouvelle, à l’atmosphère particulièrement bien étayée, où le côté angoissant intervient vite, d’ailleurs bien plus à l’intérieur de l’abbaye qu’à l’extérieur puisque cette histoire d’horloge instaure rondement cette chappe de doute et de prémonition du pire, et l’intervention finale de ce personnage éthéré achève le récit sur une note fantasmagorique bienvenue.
09/06/2020 à 18:04 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne)
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8/10 Pendant que la Peste ("La mort rouge") frappe au-dehors, le prince Prospero et ses courtisans festoient dans une abbaye fortifiée. Mais lors d'un bal costumé, un étranger masqué apparaît. Prospero et ses courtisans sont-ils vraiment à l'abri de la mort rouge ?
Une nouvelle à l'ambiance lugubre qui joue du contraste entre l'insouciance du dedans et la mort qui frappe au-dehors, le tout mâtiné de fantastique dans les dernières pages. Une réussite.13/05/2020 à 10:12 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 1