1 vote
-
8/10 Et au début, Marini créa Varese…
Olivier, journaliste Genevois est rencardé par un Américain de passage, sur un scoop à priori sensationnel : il va se passer un évènement capital à Moscou, le 28 mai 1987. Ni une, ni deux, il est déjà parti, direction la Russie…
Comment ne pas être attendri par ce nigaud de première. Beau gosse, tête en l'air, espiègle, aventurier, et j'en passe.
Tiré d'une anecdote réelle, un sympathique premier opus, pétri des défauts de jeunesse pour un auteur qui a fait un bon bout de chemin depuis, Marini.
Mais des défauts comme çà, on en redemande.
Un album plein d'énergie, d'action, avec une pointe d’espionnage du temps de la guerre froide. Une enquête bancale par bien des aspects, mais si attrayante.
Pour l'anecdote, je l'ai découvert grâce à Gazzotti à l'époque, pas manchot niveau dessin lui aussi, qui mentionnait ses talents.
Et çà c'est confirmé, même si ces héros se ressemblent la plupart du temps, son coup de crayon reste superbe. Si les séries "Gipsy", ou "le Scorpion" ont ma préférence, la ribambelle de ses autres créations restent plus que correctes.
Varese à néanmoins ce petit côté fougue en plus, qui fait qu'il restera à jamais une rampe de lancement très séduisante pour la carrière d’Enrico.07/04/2023 à 16:12 Lucas 2.0 (456 votes, 7.7/10 de moyenne) 2