Suite à une altercation pour des motifs sentimentaux, Oliver Caine disparaît après s’être embrasé, au sens premier du terme, à cause d’une lampe à pétrole. Par la suite, un mystérieux voleur, insensible aux flammes qu’il déclenche et capable de s’évaporer comme par magie, frappe le territoire français. Puis c’est au tour de la famille Neeson, à laquelle appartient désormais Mary Carroll, l’ancien amour de Caine, d’être frappée par un drame : un membre est assassiné, poignardé depuis un couloir apparemment imprenable. L’inspecteur Hurst ainsi que son fidèle ami le docteur Twist enquêtent…
Cet épisode issu de la série mettant en scène le Docteur Twist constitue une très grande réussite. On retrouve le style si apprécié de Paul Halter, mêlant langage délicieusement suranné et ambiance pesante. À la manière de John Dickson Carr, l’écrivain met en scène un meurtre en chambre close, auquel il mêle plusieurs autres histoires, nombreuses et tout aussi savoureuses : un fuyard disparaissant dans la forêt sans laisser de trace de pas dans la neige, un ancien automate capable de décocher des poignards, un cambrioleur aux desseins inconnus… Paul Halter dispose d’un talent fou pour entremêler intrigues à la résolution de prime abord impossible, suspense constant, ainsi que querelles et complots de famille.
Face à ces énigmes, le policier Hurst et le docteur Twist mènent leur investigation avec flegme et néanmoins acharnement. Autant Hurst est emporté, autant Twist présente un caractère plus placide, doué d’une incroyable sagacité, et allant jusqu’à s’interroger de longs moments sur l’aspect de patères. Au final, la vérité sera dévoilée, et Paul Halter régale de nouveau ses lecteurs par son brio et la finesse de sa mise en scène, sachant à chaque fois renouveler le thème du meurtre en milieu clos.
Voilà l’occasion de (re)découvrir toute l’étendue des talents d’un auteur inspiré, brillant, et inventif. Les Meurtres de la Salamandre est un ouvrage typique de sa bibliographie, aussi riche qu’original.
Suite à une altercation pour des motifs sentimentaux, Oliver Caine disparaît après s’être embrasé, au sens premier du terme, à cause d’une lampe à pétrole. Par la suite, un mystérieux voleur, insensible aux flammes qu’il déclenche et capable de s’évaporer comme par magie, frappe le territoire français. Puis c’est au tour de la famille Neeson, à laquelle appartient désormais Mary Carroll, l’ancien amour de Caine, d’être frappée par un drame : un membre est assassiné, poignardé depuis un couloir apparemment imprenable. L’inspecteur Hurst ainsi que son fidèle ami le docteur Twist enquêtent…
Cet épisode issu de la série mettant en scène le Docteur Twist constitue une très grande réussite. On retrouve le style si apprécié de Paul Halter, mêlant langage délicieusement suranné et ambiance pesante. À la manière de John Dickson Carr, l’écrivain met en scène un meurtre en chambre close, auquel il mêle plusieurs autres histoires, nombreuses et tout aussi savoureuses : un fuyard disparaissant dans la forêt sans laisser de trace de pas dans la neige, un ancien automate capable de décocher des poignards, un cambrioleur aux desseins inconnus… Paul Halter dispose d’un talent fou pour entremêler intrigues à la résolution de prime abord impossible, suspense constant, ainsi que querelles et complots de famille.
Face à ces énigmes, le policier Hurst et le docteur Twist mènent leur investigation avec flegme et néanmoins acharnement. Autant Hurst est emporté, autant Twist présente un caractère plus placide, doué d’une incroyable sagacité, et allant jusqu’à s’interroger de longs moments sur l’aspect de patères. Au final, la vérité sera dévoilée, et Paul Halter régale de nouveau ses lecteurs par son brio et la finesse de sa mise en scène, sachant à chaque fois renouveler le thème du meurtre en milieu clos.
Voilà l’occasion de (re)découvrir toute l’étendue des talents d’un auteur inspiré, brillant, et inventif. Les Meurtres de la Salamandre est un ouvrage typique de sa bibliographie, aussi riche qu’original.