Brooklyn, 1970. Danny Palmer a quatorze ans et arrive de Jamaïque.
Il entre, trop vite et malgré lui, dans la délinquance qui sévit à l’époque. Racisme, guerre des gangs, trafic de drogues : il meurt alors au quotidien plus de personnes dans les rues new-yorkaises que de GI’s au Vietnam. C’est dans cette sinistre jungle urbaine que le jeune Danny va devoir tenter de survivre, et ce par tous les moyens.
Ce magnifique roman noir est avant tout criant de réalisme, et pour cause. Phillip Baker, lui-même gangster jamaïcain de Brooklyn, a écrit Rasta Gang en prison. Difficile de ce fait d’être mieux placé que lui pour décrire les guerres de gang intestines, le racisme, les violences policières ou encore les conditions carcérales.
Le roman, écrit à la première personne nous est raconté par Danny Palmer, cet ado faisant ses armes de gangster au sein des gangs rasta de New York. L’un des tours de force de l’auteur est de réussir à faire s’attacher le lecteur à ce jeune homme, qui par certains aspects représente ce que l’homme peut faire de pire. Sans vouloir l’excuser, Phillip Baker nous amène à comprendre, dans ce qui ressemble fort à un conte initiatique, comment un adolescent apparemment plutôt gentil et intelligent peut en arriver à ce stade ultime de violence, quasiment sans l’avoir choisi.
Le sujet qu’il aborde, allié à son extrême réalisme, fait de Rasta Gang l'un des romans les plus violents que j’ai eu l’occasion de lire. En conséquence, s’il est à mes yeux un excellent roman noir et une œuvre incontournable sur la vie dans les rues américaines, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.
Brooklyn, 1970. Danny Palmer a quatorze ans et arrive de Jamaïque.
Il entre, trop vite et malgré lui, dans la délinquance qui sévit à l’époque. Racisme, guerre des gangs, trafic de drogues : il meurt alors au quotidien plus de personnes dans les rues new-yorkaises que de GI’s au Vietnam. C’est dans cette sinistre jungle urbaine que le jeune Danny va devoir tenter de survivre, et ce par tous les moyens.
Ce magnifique roman noir est avant tout criant de réalisme, et pour cause. Phillip Baker, lui-même gangster jamaïcain de Brooklyn, a écrit Rasta Gang en prison. Difficile de ce fait d’être mieux placé que lui pour décrire les guerres de gang intestines, le racisme, les violences policières ou encore les conditions carcérales.
Le roman, écrit à la première personne nous est raconté par Danny Palmer, cet ado faisant ses armes de gangster au sein des gangs rasta de New York. L’un des tours de force de l’auteur est de réussir à faire s’attacher le lecteur à ce jeune homme, qui par certains aspects représente ce que l’homme peut faire de pire. Sans vouloir l’excuser, Phillip Baker nous amène à comprendre, dans ce qui ressemble fort à un conte initiatique, comment un adolescent apparemment plutôt gentil et intelligent peut en arriver à ce stade ultime de violence, quasiment sans l’avoir choisi.
Le sujet qu’il aborde, allié à son extrême réalisme, fait de Rasta Gang l'un des romans les plus violents que j’ai eu l’occasion de lire. En conséquence, s’il est à mes yeux un excellent roman noir et une œuvre incontournable sur la vie dans les rues américaines, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.