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6/10 Parme dans la brume, le commissaire Soneri se traîne en quasi dépression pour des raisons sentimentales dans une enquête fumeuse et complexe, le style est un brin pompeux à mon goût. Je ne peux m'empêcher de comparer Soneri à Montalbano, et il n'y a pas photo. Je suis au final plutôt déçu par cette deuxième tentative de lecture d'un roman de la série, un roman qui date de 2007 et qui a mis longtemps pour être édité en France.
25/07/2021 à 19:03 gamille67 (2406 votes, 7.3/10 de moyenne) 2
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6/10 Dommage, je n'ai pas du tout été convaincu par ce livre; l'histoire est aussi brumeuse que l'atmosphère de la plaine autour de Parme.
Les digressions sur les sentiments du commissaire Soneri sont aussi longs que pesants, et finalement la trame du roman m'a paru cousue de fil blanc.
Dommage encore.28/07/2020 à 09:59 Camlot (97 votes, 7.4/10 de moyenne) 5
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9/10 Dans cet opus dont les conditions météo dantesques du début rappellent quelque peu sa première aventure traduite (Le Fleuve des brumes est en vérité la quatrième enquête de Soneri), notre Maigret italien est rapidement confronté à une double enquête. D’un côté, il y a cette jeune femme brûlée retrouvée à proximité d’un camp de gitans. De l’autre, un vieillard est retrouvé mort à la gare routière de Parme, dans un car en provenance de Bucarest. En plus de ça, Angela, sa compagne, semble de plus en plus distante et Soneri la soupçonne de voir quelqu’un d’autre.
Tout ce qui fait le succès de la série de grande qualité de Valerio Varesi est une fois de plus au rendez-vous. La double intrigue est efficace, avec son lot de fausses pistes, de rebondissements bien sentis et un final réussi. Soneri est toujours aussi attachant malgré son côté bougon et ses accès de mélancolie. On fait la connaissance d’un excellent personnage secondaire : Sbarazza est un marquis ruiné qui conserve une apparence impeccable et qui, dans le restaurant favori de Soneri, s’assoit à la table des belles femmes qui ont laissé à manger pour finir les reliefs de leur repas. Perspicace et philosophe, il va aider Soneri à y voir plus clair à tous les niveaux. Et pour joindre l'utile à l'agréable, il est d’une excellente compagnie pour partager ce que la gastronomie parmesane offre de meilleur, le commissaire étant adepte de bons plats et de bons vins. Cerise sur le gâteau, l'humour est plus présent dans ce roman, notamment dans les taquineries que Juvara, son jeune adjoint, adresse au commissaire en raison de son inintérêt pour les nouvelles technologies.
Comme en Italie, Soneri s’est désormais bien installé dans le paysage du polar francophone, grâce aux éditions Agullo et aux belles traductions de Florence Rigollet. Tous les ans, c’est un véritable plaisir que de retrouver la nouvelle enquête du commissaire, et celle-ci, au moins aussi bonne que les précédentes, ne déroge pas à la règle.06/06/2020 à 19:42 Hoel (1157 votes, 7.6/10 de moyenne) 6