Du rififi à Wall Street démarre comme un hommage au roman noir américain et au roman-feuilleton rocambolesque, pour déboucher sur une interrogation plus vaste des pouvoirs de la littérature. C’est une poupée russe : un roman dans un roman. C'est enfin un livre sur les moyens de dire le réel. Eisinger pense, comme Truman Capote avant lui, qu'on peut prendre des libertés avec la réalité pour mieux la dire.
L'histoire de ce roman est déjà en elle-même un roman. En septembre 2018, Antoine Bello reçoit par mail un manuscrit inachevé de Vlad Eisinger, un ancien journaliste du Wall Street Tribune devenu romancier, qu'il a rencontré en 2012 et dont il a même fait un personnage de son Roman américain. Lorsque Bello cherche à joindre Vlad, il découvre que celui-ci vient d'être porté disparu. Après moults questionnements et autres tergiversations, et compte tenu du sujet du roman, Antoine a décidé de traduire le texte et de le proposer pour la Série Noire.
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Soumis le 09/12/2019 par Norbert