Malo Terminus

  1. Malo Terminus, un bon départ pour PGV

    Le cadavre d’une jolie jeune femme est retrouvé sur une plage dunkerquoise, dans une position pour la moins particulière.
    Le commissaire Masolini se rend rapidement sur les lieux. Le meurtrier à laissé un message à son intention : « Tuer n’est pas jouer ». Le défi est lancé : dans Malo Terminus quelqu’un descend et n’a manifestement pas l’air pressé de s’arrêter.

    Pascal-Gilles Villeminot est professeur de lettres, et cela se ressent dans son écriture, plus littéraire peut-être, mais non moins efficace, et toujours agréable à lire.
    Cette écriture que d’aucuns pourraient qualifier de classique ne l’empêche pas de se montrer novateur par ailleurs, dans certains éléments de l’intrigue plus particulièrement.
    Bien difficile en effet d’identifier le genre de ce roman, qui oscille entre moments d’action intense dignes du thriller contemporain et moments de grande réflexion héritiers du whodunit à la Christie.
    Pascal-Gilles Villeminot a surtout ceci de commun avec la Reine du crime qu’il joue magnifiquement au chat et à la souris avec son lecteur, n’ayant de cesse de contrecarrer ses hypothèses à coup de rebondissements bien sentis.
    On regrettera à la limite (et encore) qu’il faille attendre plus de cinquante pages avant d’entrer dans le vif du sujet.

    Avec Malo Terminus, Pascal-Gilles Villeminot signe un premier roman très réussi et fort prometteur.

    /5