Les Lumières de Tel-Aviv

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  • 7/10 Le profil de l’auteur (directrice adjointe de la rédaction de Libération) laissait imaginer un roman de politique fiction. Alors, oui, on peut considérer que l’univers du roman relève d’une certaine anticipation : la séparation entre Jérusalem dominée par les ultra-orthodoxes et Tel-Aviv, refuge des résistants ou indésirables, symbolisée par un mur digne de celui de Berlin. Cependant, à la place des miradors et des tireurs d’élite, il est question de robots tueurs financés grâce à l’aide bienveillante de l’empire russe. Je vous rassure, cependant, tout de suite : malgré cette thématique, on est très très loin d’un roman de science-fiction puisque cet aspect de l’histoire est vraiment plus que minoritaire dans le roman. En effet, ce contexte géopolitique n’est qu’un prétexte pour mettre en avant des personnages particulièrement charismatiques en rébellion contre une certaine vision du monde. Et en cela, Alexandra Schwartzbrod s’en sort plutôt bien.

    15/08/2020 à 23:29 Charliebbtl (127 votes, 7.4/10 de moyenne) 3