Le poète Gérard de Nerval vient d'être retrouvé pendu dans une ruelle de la capitale. Le chevalier Dupin et son ami américain Randolph sont sollicités par un ami du défunt pour comprendre les circonstances de ce décès. Les deux hommes vont devoir côtoyer des secrets étranges, proches de l'ésotérisme, pour une enquête dont ils ne sortiront pas indemnes.
Après Le Fantôme de Baker Street et Les portes du sommeil, Fabrice Bourland continue chez l'éditeur 10-18 avec ce nouveau polar historique dont la concision évoque une nouvelle (environ cent pages). Néanmoins, la brièveté de cet ouvrage n'occulte en rien ses qualités, très nombreuses. La langue de l'auteur est toujours aussi bonne, élégante et rendant parfaitement l'aspect délicieusement suranné des écrits du XIXe siècle. Les divers personnages sont très bien campés, depuis Charles Dupin, créé par le génial Edgar Allan Poe jusqu'au narrateur en passant également par les protagonistes secondaires. Ici, point d'action : Fabrice Bourland tisse des ambiances feutrées et angoissantes, peint des images saisissantes et obscures, et s'appuie sur une documentation remarquable. A cet égard, le lecteur suivra avec régal les déambulations et réflexions du duo de limiers jusqu'à la conclusion, hallucinante : cette dernière tend nettement vers le fantastique, et malgré son aspect irréel, c'est tout le talent de l'auteur d'être parvenu à la rendre envisageable, presque plausible. D'ailleurs, les notes au lecteur en fin de livre sont édifiantes : Fabrice Bourland a bâti son axiome sur des faits avérés et exploités de manière admirable.
La dernière enquête du chevalier Dupin est donc un ouvrage unique et terriblement réussi : efficace, angoissant, instruit et instructif. Une véritable plongée dans l'occultisme qui fait figure de jalon dans la littérature policière consacrée aux polars historiques.
Le poète Gérard de Nerval vient d'être retrouvé pendu dans une ruelle de la capitale. Le chevalier Dupin et son ami américain Randolph sont sollicités par un ami du défunt pour comprendre les circonstances de ce décès. Les deux hommes vont devoir côtoyer des secrets étranges, proches de l'ésotérisme, pour une enquête dont ils ne sortiront pas indemnes.
Après Le Fantôme de Baker Street et Les portes du sommeil, Fabrice Bourland continue chez l'éditeur 10-18 avec ce nouveau polar historique dont la concision évoque une nouvelle (environ cent pages). Néanmoins, la brièveté de cet ouvrage n'occulte en rien ses qualités, très nombreuses. La langue de l'auteur est toujours aussi bonne, élégante et rendant parfaitement l'aspect délicieusement suranné des écrits du XIXe siècle. Les divers personnages sont très bien campés, depuis Charles Dupin, créé par le génial Edgar Allan Poe jusqu'au narrateur en passant également par les protagonistes secondaires. Ici, point d'action : Fabrice Bourland tisse des ambiances feutrées et angoissantes, peint des images saisissantes et obscures, et s'appuie sur une documentation remarquable. A cet égard, le lecteur suivra avec régal les déambulations et réflexions du duo de limiers jusqu'à la conclusion, hallucinante : cette dernière tend nettement vers le fantastique, et malgré son aspect irréel, c'est tout le talent de l'auteur d'être parvenu à la rendre envisageable, presque plausible. D'ailleurs, les notes au lecteur en fin de livre sont édifiantes : Fabrice Bourland a bâti son axiome sur des faits avérés et exploités de manière admirable.
La dernière enquête du chevalier Dupin est donc un ouvrage unique et terriblement réussi : efficace, angoissant, instruit et instructif. Une véritable plongée dans l'occultisme qui fait figure de jalon dans la littérature policière consacrée aux polars historiques.