Tuer le fils

8 votes

  • 9/10 Ni bourreau ni victime . Ni blanc ni noir , Un roman dans la nuance et dans la subtilité de l'âme des protagonistes . Un livre qui deviendra un classique du genre ( en tout cas je l'espère .

    02/05/2020 à 13:15 jeanmid (46 votes, 8.3/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Très bon suspens jusqu’au bout.
    Personnellement j’ai beaucoup aimé l’équipe des trois flics et leurs vies privées. Des policiers et non des supers héros avec leurs failles et leurs doutes.
    Les autres protagonistes sont aussi très bien et pour certains attachants malgré tout.
    Histoire originale d’amour ou de désamour entre un fils et un père.
    Mon premier de l’auteur et certainement pas le dernier.

    22/08/2021 à 19:12 boumkoeur (228 votes, 8.5/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Tuer le fils explore la relation paternelle , les attentes et les déceptions qui jalonnent tout lien familial.
    L'auteur choisit de commencer par l'assassinat du père, et le livre déroule l'enquête au travers des yeux d'un excellent trio de flics.
    Le personnage principal, Mathieu Fabras, s'accomplit par l'écriture , cette bulle d'air qui va pourtant l'accuser puisque son roman , qu'il a écrit en prison, décrit par le menu le détail du meurtre de son père, survenu le lendemain de sa libération.
    Alors, trop facile ?
    Ce livre possède une écriture douce et rare, très élégante, qui contraste avec un sujet plombant.
    Un polar bien réussi et très enlevé.

    07/03/2020 à 14:35 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Une lecture qui a mis du temps à attiser ma curiosité, la faute à des protagonistes peu sympathiques. Le père, le fils, la relation père/fils, le ressentiment, la projection, tout cela me plaisait en lisant le 4ème de couverture, mais le traitement fait par l'auteur, essentiellement évoqué dans la première partie du livre, m'a que partiellement atteint. Une histoire lourde, racontée avec brio, la construction à rebours en miroir avec un 3ème personnage clé, l'écrivain, sorte de catalyseur, tout cela est bien agencé, mais cette relation toxique, bien que sombre, est un peu survolée, à mon goût. De l'autre côté, l'enquête, avec une équipe très attachante, au point que j'aimerais les suivre dans d'autres aventures, là les relations sont beaucoup plus touchantes, entre les 3 compères d'abord et également avec leurs épouses respectives. Un roman bourré de qualités mais qui m'a donné l'impression d'être sorti de son propos.

    13/11/2020 à 09:38 Polarbear (792 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Parri...cide manqué, en ce qui me concerne, pour Benoît Séverac...
    Je ne me suis jamais senti totalement concerné par son histoire...
    La relation père/fils, abordée sous l'angle de la rancœur et du ressentiment, l'est de manière trop superficielle, à mon goût, sans que jamais, on ne se sente investi, ou touché, par ce qu'elle évoque...
    L'intrigue sert plus de prétexte à l'analyse psychologique, censée être le moteur du forfait, qu'elle ne nous tient en haleine, même si le trio d'enquêteurs chargé de la résoudre, avec ses faux airs de troupe à Mehrlicht, tire son épingle du jeu...

    24/08/2020 à 18:44 jackbauer (697 votes, 7.2/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Voilà un roman policier classique, bien que centré sur la relation difficile entre un père et son fils. Malgré son thème, le récit ne se révèle pourtant pas trop sombre ni violent. L’enquête est menée par un trio de policiers attachant et l’humour y est présent. L’intrigue repose sur une intéressante mise en abyme. Pour élaborer son roman, l’auteur s’est inspiré d’un atelier d’écriture qu’il a mené dans un centre de détention. Une belle découverte.

    26/05/2020 à 12:27 zonedead (417 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Mathieu a tué un homme pour rien. Ou plutôt pour prouver à son tyran de père qu'il était un homme, malgré ce que ce dernier lui rabâchait à longueur de journée et malgré sa maladie affectant sa "masculinité". 15 ans de prison plus tard, le voilà libérable.
    A peine sorti, c'est son père qui est retrouvé pendu, "suicidé" d'une drôle de manière. Pour l’inspecteur Cérizol et son équipe, le meurtre est la piste privilégiée et la libération de Mathieu, la veille, est pour le moins suspecte.
    Bien qu'il soit difficile de s'attacher aux personnages, tous deux détestables, l'intrigue est enlevée et le suspense assez redoutable.
    Un roman à suspense plutôt réussi, interrogeant le lecteur sur les relations père-fils et la haine de l'autre, qui n'a cependant jamais réussi à me convaincre totalement.

    27/07/2021 à 18:10 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 4

  • 4/10 L’auteur a préféré mettre l’accent sur l’humain, les flics, leur vie privée , leur conjoint… que sur l’intrigue - guère attrayante, et prévisible, je dois dire - (au dénouement conclu aussi facilement que paresseusement). C’est quelque chose qui, d’ordinaire, me séduit assez, mais dans ce présent cas, j’ai eu du mal à ressentir une quelconque empathie pour chacun d’entre eux ; notamment la relation filiale entre les flics Cérisol et Grospierre, n’est pas très convaincante ni émouvante.
    L’auteur a également voulu sortir du cliché policier dépressif et alcoolique (pourquoi pas même si je n’ai rien contre ce cliché) en lui affublant d’une originalité à savoir son addiction à la confiture, j’avoue que j’ai trouvé ça assez ridicule, pardon.
    Seule l’idée d’un atelier d’écriture dans un univers carcéral est intéressante, je crois qu’il s’agit même d’une expérience personnelle de l’auteur.
    Malgré une écriture très poussive, j'ai lu sans problème ni passion ; l’humour tombe à plat et les dialogues (très verbeux) tournent à vide ; à trop vouloir les dépeindre comme des personnes "normales", l'auteur a rendu ses personnages assez ennuyeux et j'aime pas m'ennuyer en lisant.
    L'intention était belle et louable d'autant qu'en interview l'auteur en parle joliment, mais je ressors déçu (et peu inspiré pour en faire une chronique intéressante, je le sais) de ce roman quelconque.

    22/08/2021 à 20:06 schamak (103 votes, 6.1/10 de moyenne) 3