Alors que s’ouvre l’Exposition universelle de Paris, Vincent Cavel et ses camarades ont un emploi bien particulier : créer chez de riches clients des passages secrets afin qu’y soient dissimulés leurs trésors et secrets. Le travail ne manque pas, mais une menace se précise : on cherche à tuer les compagnons de Vincent, par empoisonnement, en les écrasant ou en les poignardant. Qui cherche ainsi à annihiler ces hommes, et pourquoi ? La réponse se trouve sous terre, et à des siècles de là…
Gilles Legardinier, à qui l’on doit des polars (L’Exil des anges, Nous étions les hommes ou Le Premier miracle), mais aussi des ouvrages feel-good(Demain j’arrête !, Complètement cramé !, ou J’ai encore menti !), signe ici un pur roman d’aventures. Se déroulant lors du dix-neuvième siècle finissant, l’auteur livre un très réussi hommage à Jules Verne et consorts. Partant d’un pitch très intéressant (les passages secrets, qu’ils soient utilisés comme des coffres-forts ou des chambres de panique), Gilles Legardinier happe l’attention du lecteur du début à la fin. Les clefs du succès ? Des chapitres courts et souvent finis par un cliffhanger habile, des personnages très humains et qui attirent l’empathie, et une belle plongée historique et géographique. Le style, épuré, permet une lecture agréable et déliée, et les protagonistes, plus particulièrement la bande de Vincent, n’est composée que d’individus sympathiques. Nous avons Vincent et son frère cadet, Pierre, ainsi qu’Eustasio, le peintre qui vit une idylle avec une comtesse italienne, le menuisier Konrad et Henri, dit « Le Clou », qui sert principalement de messager. Le cadre de l’Exposition universelle est adroitement exploité, nous permettant de nous imprégner de cette ambiance si particulière, sans jamais que la balade ne soit pesante ou trop érudite. Nos héros vont devoir affronter un ennemi bien retors après avoir envisagé diverses hypothèses quant aux raisons pour lesquelles on leur en veut. Esotérisme, expéditions dans les souterrains parisiens, alchimie, illusionnisme (avec cette figure presque paternelle qu’a constitué le grand Houdini pour Vincent), Templiers, souvenirs des Croisades, etc. : un bel éventail de sujets passionnants qui ravira les lecteurs.
Même si la teneur du grand secret, révélée dans les ultimes pages, pourra éventuellement décevoir, on se régale d’un bout à l’autre de ce récit, épique et humain, d’autant que la bibliographie finale, les explications de Gilles Legardinier quant à la genèse de ce livre, et les faits réels cités éclairent l’ensemble d’un éclat particulier. Un opus entraînant et de grande qualité.
Alors que s’ouvre l’Exposition universelle de Paris, Vincent Cavel et ses camarades ont un emploi bien particulier : créer chez de riches clients des passages secrets afin qu’y soient dissimulés leurs trésors et secrets. Le travail ne manque pas, mais une menace se précise : on cherche à tuer les compagnons de Vincent, par empoisonnement, en les écrasant ou en les poignardant. Qui cherche ainsi à annihiler ces hommes, et pourquoi ? La réponse se trouve sous terre, et à des siècles de là…
Gilles Legardinier, à qui l’on doit des polars (L’Exil des anges, Nous étions les hommes ou Le Premier miracle), mais aussi des ouvrages feel-good(Demain j’arrête !, Complètement cramé !, ou J’ai encore menti !), signe ici un pur roman d’aventures. Se déroulant lors du dix-neuvième siècle finissant, l’auteur livre un très réussi hommage à Jules Verne et consorts. Partant d’un pitch très intéressant (les passages secrets, qu’ils soient utilisés comme des coffres-forts ou des chambres de panique), Gilles Legardinier happe l’attention du lecteur du début à la fin. Les clefs du succès ? Des chapitres courts et souvent finis par un cliffhanger habile, des personnages très humains et qui attirent l’empathie, et une belle plongée historique et géographique. Le style, épuré, permet une lecture agréable et déliée, et les protagonistes, plus particulièrement la bande de Vincent, n’est composée que d’individus sympathiques. Nous avons Vincent et son frère cadet, Pierre, ainsi qu’Eustasio, le peintre qui vit une idylle avec une comtesse italienne, le menuisier Konrad et Henri, dit « Le Clou », qui sert principalement de messager. Le cadre de l’Exposition universelle est adroitement exploité, nous permettant de nous imprégner de cette ambiance si particulière, sans jamais que la balade ne soit pesante ou trop érudite. Nos héros vont devoir affronter un ennemi bien retors après avoir envisagé diverses hypothèses quant aux raisons pour lesquelles on leur en veut. Esotérisme, expéditions dans les souterrains parisiens, alchimie, illusionnisme (avec cette figure presque paternelle qu’a constitué le grand Houdini pour Vincent), Templiers, souvenirs des Croisades, etc. : un bel éventail de sujets passionnants qui ravira les lecteurs.
Même si la teneur du grand secret, révélée dans les ultimes pages, pourra éventuellement décevoir, on se régale d’un bout à l’autre de ce récit, épique et humain, d’autant que la bibliographie finale, les explications de Gilles Legardinier quant à la genèse de ce livre, et les faits réels cités éclairent l’ensemble d’un éclat particulier. Un opus entraînant et de grande qualité.