La Dame en blanc

La Femme en blanc (The woman in white)

3 votes

  • 8/10 Walter Hartright, professeur de dessin londonien, doit partir pour le Cumberland, à Limmeridge House, car il vient d'être embauché par un aristocrate, M. Fairlie, pour enseigner l'aquarelle à sa nièce Laura Fairlie et à sa pupille Marian Halcombe. Un soir, Walter rencontre au cours d'une de ses promenades une mystérieuse dame en blanc qui lui avoue s'être évadée d'un asile. L'apparition reprend alors sa route vers Londres. Le jeune homme tombe rapidement amoureux de Laura mais va devoir renoncer à cet amour car la jeune fille est fiancée au baronnet Percival Glyde. Peu de temps avant le départ de Walter, Laura reçoit une lettre lui suppliant de ne pas épouser Glyde qui serait un homme dangereux. Après enquête, cette lettre s'avère avoir été écrite par Anne Catherick, cette étrange dame en blanc... Et ce n'est que le début d'une histoire aux nombreux rebondissements, véritable commode bourrée de tiroirs. Le livre se décompose en plusieurs parties qui sont autant de témoignages apportés par des protagonistes différents de "l'affaire". Un fabuleux suspens qui tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre, des méchants comploteurs et on ne peut plus mauvais, une atmosphère délétère quasi fantastique, une dame en blanc formidable figure d'apparition et de folie, des personnages féminins originaux (notamment Marian Halcombe) aux caractères parfaitement ciselés... Et puis cette construction romanesque si pertinente qui permet de confronter les points de vue et de reprendre la totalité des faits de façon éclatée en distillant ainsi très progressivement toutes les informations. Bref, un très bon roman, véritable précurseur de nos pâles thrillers modernes.

    15/12/2015 à 13:44 LeeWeel (357 votes, 7.9/10 de moyenne) 3

  • 7/10 J'ai bien aime ce livre, dépaysant, dépeignant des moeurs oubliées.

    05/03/2010 à 15:38 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 6/10 Le roman est agréable une fois qu'on s'est habitué aux tournures de phrases du XIXème siècle. La première partie est vraiment très lente et même si elle n'est pas ennuyeuse, elle n'est pas d'une trépidence folle. Une fois passée la moitié du roman, qui sert à mettre en place "le mystère", le rythme est plus soutenu et l'intrigue, assez complexe, prend toute sa mesure. J'ai apprécié les personnages, l'humour de l'auteur et l'atmosphère victorienne mais je ne crois pas que ce livre plaise aux amateurs de sensations fortes et de scène d'action que l'on trouve dans les thrillers actuels.

    01/02/2009 à 15:50 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 2