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8/10 Comme souligné par Emil, le lecteur doute dès le titre. Et ce sera comme ça pendant quasiment tout le roman. Nous sommes plongés en immersion dans l'esprit malade de Broussard, un soldat ayant fait la guerre du Vietnam et ayant fini la guerre côté laotien. L’homme semble toujours fuir, on ne sait trop qui ni pourquoi, il prend des produits pour tenir. On ne sait trop ce qui est vrai et ce qui relève du délire. À cet égard, le roman résume bien ce qu’est le désormais fameux PTSD (syndrome de stress post-traumatique), ici accentué par la prise de stupéfiants. Une curieuse expérience de lecture, assez forte, que j’ai trouvé très intéressante (livre lu quasiment d'une traite en quelques heures).
10/12/2021 à 09:59 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 7
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8/10
« Je suis le fleuve », ambigu non ? Est-il le fleuve ou suit-il le fleuve ? Un titre révélateur sur le contenu du livre car le texte est complexe, le personnage qui l'anime ambivalent.
Le début de ce récit n'est pas simple à cerner, parachuté dans l'esprit malade de Broussard, cet ancien combattant de la guerre du Vietnam, le lecteur se débat pour comprendre ce qui relève du délire, de la réalité, des troubles de la conscience, des hallucinations ... Si nous disposons des notions de lieu, de temps, nous perdons tout de même souvent le nord aux côtés de cet être traumatisé. Est ce qu'au fil des pages on s'habitue ? Oui et pour ma part, plus j'avançais plus j'appréciais, il me fallait savoir ce qui avait provoqué tous ces troubles à cet homme. La plume implacable de T.E. Grau y est aussi pour quelque chose, acerbe et poétique à la fois.
Un livre saisissant.02/03/2020 à 16:14 Emil (461 votes, 7.3/10 de moyenne) 9