La chaleur humide et gluante du mois d’août à Parme reflète la situation du commissaire Soneri, aux prises avec une affaire poisseuse. Francesco Galluzzo, un marchand du centre, a été battu à mort dans sa maison par des agresseurs inconnus. Le vol semble un motif évident, mais les premières investigations pointent plutôt vers une « leçon » qui s’est mal terminée. D’autres recherches conduisent le commissaire à un usurier connu, Gerlanda, à qui la victime devait de l’argent.
Mais la vérité a mille visages, et Soneri trébuche bientôt sur une piste qui sent la cocaïne. Peu à peu, le policier réalise que la mort de Galluzzo ne représente qu’un détail, un détail presque insignifiant dans une image plus grande où la vraie victime est la ville elle-même. Un nouveau type de criminels, déguisés en sociétés financières et immobilières irréprochables, a remplacé la vieille garde, composée de gars comme Gerlanda, tout juste bon, désormais, pour la retraite. Avec amertume, Soneri ne peut que constater que sa chère ville de Parme s’est perdue : elle a remplacé Dieu par Mammon, idole toute puissante qui ne vit que pour l’instant présent, et ne refuse pas quelques sacrifices... humains ?
4e livre de la série Soneri
On en parle sur le forum : Les Mains vides – Valerio Varesi (Agullo)
Soumis le 14/01/2019 par Hoel