« L'enterrement de Pierre Giroud m'a énormément déçu, c'était une cérémonie sans réelle émotion. Tout cela manquait de rythme, de conviction. Le père Rouquet lui-même n'était pas dans son meilleur jour. Non, vraiment, cet enterrement ne me marquera pas, on est bien loin d'Antoine Mendez. Ah l'enterrement d'Antoine Mendez ! Sa femme essayant de sauter dans le caveau pour le rejoindre dans l'éternité, ses cris hystériques, ses trois fils la retenant dans des spasmes maîtrisés de grands garçons face à la mort, le discours de son meilleur ami admirablement ciselé... Antoine Mendez, voilà quelqu'un qui a réussi son enterrement. »
À force de courir les enterrements, le narrateur est devenu un expert en la matière. Mais à bien regarder l'assistance, il semblerait qu'il ne soit pas le seul...
On en parle sur le forum : Les romans de Fabrice Caro
Soumis le 09/12/2018 par Hoel