La Disparition d'Annie Thorne

(The Taking of Annie Thorne)

11 votes

  • 6/10 Mon troisième Tudor, et cette fois, la mayonnaise n'a pas pris.
    C'est vrai que la référence à Simetierre est grossière et que l'on est loin de cet excellent livre qui m'a valut quelques frissons.
    J'ai trouvé l'ensemble confus, j'avais parfois du mal à suivre, peut-être que je n'étais pas assez réceptif.
    Le personnage de Gloria détonne un peu par rapport à l'histoire.
    Pourtant il me semble qu'il y avait matière, mais le style ne m'a pas convaincu, ainsi que les derniers chapitres, aux multiples rebondissements.

    13/08/2022 à 00:43 charlice (349 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Un très bon livre dans l’atmosphère glauque des villes minières. Un personnage principal attachant. J’ai vraiment bien accroché. Seul bémol sur quelques points où je n’ai pas eu de réponse… Je laisse la place à mon imagination et c’était surement le but de l’auteure.

    05/08/2022 à 13:21 jasonkite (248 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Que vous dire de plus, lire un C.J Tudor, J’adore.
    Et un, et trois et deux zéro, troisième roman de lu de cette jeune auteure britannique et ça sent bon le talent.
    Je les ai lus dans le désordre, ce qui n’as pas d’incidence, et dans ce second roman, je retrouve l’atmosphère envoutante de son premier « L’homme Craie ».
    J’y retrouve beaucoup de similitude avec ses allers retours dans la temporalité, ou petit à petit l’histoire se dévoile « oui mais pas trop vite « comme disait la chanson.
    Je suis incapable de vous dire si cà ressemble à du Stephen KING n’ayant que peu lu l’œuvre de cet auteur.
    Oui je sais, ce n’est pas raisonnable mais ne vous inquiétez pas, ça va s’arranger, donnez-moi une petite dizaine d’année pour me rattraper.
    Sinon, nous avons là, un excellent thriller avec une écriture fluide, des situations inquiétantes mais aussi beaucoup d’humour ,de dérision, c’est jeune, c’est frais, c’est sympa.
    Le surnaturel, l’étrange n’est jamais loin, on en touche les limites, la seule question qui se pose tout le long du roman, c’est quand va-t-on tomber dedans …ou pas.
    J’adore ces bouquins construit façon puzzle infernal jusqu’au bout de la fin.
    Vivement la quatrième, mon petit doigt me dit (Eh oui il me parle parfois, c’est dingue et ça me fait flipper un peu) que çà devrait pas tarder.
    Olé !

    22/06/2022 à 06:11 patoche77 (292 votes, 7.6/10 de moyenne) 6

  • 7/10 En lisant les avis précédents, je suis assez surpris de voir plusieurs références à Simetierre, de Stephen King. Avec le recul, je peux comprendre pourquoi ; mais sur le coup, pendant la lecture, je n'y ai pas pensé. Il est vrai que depuis L'Homme-Craie, la référence à King est déjà devenu un passage obligé lorsque l'on parle de C.J. Tudor (à tort ou à raison), mais pour le coup, elle est loin de m'avoir sauté aux yeux à la lecture de La Disparition d'Annie Thorne.
    Certes, la jeune romancière anglaise se régale à instaurer des atmosphères inquiétantes, nimbées de mystère qui titillent les frontières du surnaturel pour mieux, au final, parler des ombres de l'âme. Elle reprend le principe ici pour scruter les sombres secrets des petites villes anglaises, mais avec un peu moins d'intensité et de fluidité à mon goût, en dépit d'un narrateur formidable et d'une intrigue bien élaborée, quoique plus classique.
    Un deuxième roman solide sans être épatant, qui réclame une légitime patience pour une auteure qui construit peu à peu son style et son univers. À suivre, donc.

    04/06/2021 à 11:06 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 8/10 C.J. Tudor m'avait épaté avec L'homme-craie, elle démontre, avec La disparition d'Annie Thorne, qu'il va, désormais, falloir compter avec elle...
    Le style Tudor, s'il ne peut s'affranchir d'une certaine parenté avec l'univers de Stephen King, a cette capacité à nous harponner de façon inexorable...
    À sa façon d'osciller constamment sur le fil de la temporalité, à cheval entre thriller et horreur, l'auteur place ses personnages face à l'amer, le passé s'invitant souvent pour jouer les troubles têtes...
    Même si elle aurait pu nous dispenser d'une volte-face non essentielle, ce second opus la place dans ma short-list des auteurs à suivre...

    16/02/2021 à 02:35 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 8

  • 9/10 Second roman de CJ Tudor et encore une fois, je me suis régalé.
    Alors oui, impossible de ne pas remarquer l'hommage à Simetierre. Mais cela ne se limite pas une simple copie du chef d’œuvre de Stephen King.
    Tudor parvient à bâtir un univers cohérent dans le parfait prolongement de celui de son premier livre.
    Encore une fois, on découvre l'influence de l'enfance sur les personnages devenus adultes dans le récit.
    C'est bien fait, bien construit et ça se dévore du début à la fin.
    On trouve beaucoup d'auteurs qui s'inspirent ou nous font souvent penser à de l’œuvre de King. Rares sont celles et ceux qui parviennent à dépasser le stade de l'hommage et à le faire avec talent.
    Tudor prouve à nouveau sa capacité à bâtir une œuvre qui jouent avec les fantômes du passé et à s'affranchir petit à petit de sa filiation à l’œuvre du maitre.
    Vivement le prochain !

    07/02/2021 à 15:04 Fredo (1151 votes, 7.9/10 de moyenne) 7

  • 6/10 Après son très bon L'homme craie, qui cumulait de nombreuses références à l'oeuvre de Stephen King, C.J Tudor va, selon moi, cette fois trop loin en allant bien au delà de simples références. En effet, comment ne pas penser à Simetierre tout au long de cette lecture ? Cela m'a dérangé car, cette fois, l'hommage est vraiment trop appuyé. D'ailleurs, l'auteur s'est vraiment immiscée dans le genre fantastique, ce à quoi je ne m'attendais pas. Je ressors donc déçu de cette lecture malgré la belle écriture de C.J Tudor et de bons dialogues, souvent assez amusants, le personnage principal faisant souvent preuve de dérision. Malheureusement, cela ne m'a pas suffit pour me faire oublier le gros défaut du roman et j'espère que les futurs romans de cette auteure feront preuve de plus d'originalité.

    09/11/2020 à 23:22 ericdesh (933 votes, 7.4/10 de moyenne) 4

  • 7/10 J'ai été un peu déçue par ce roman, dont l'intrigue, comme c'était le cas dans L'homme craie, trouve sa source dans le passé.
    On découvre peu à peu les tenants et les aboutissants grâce à des flash back.
    J'ai bien aimé l'humour pince sans rire de personnage principal qui est, d'ailleurs, attachant.
    Je n'ai cependant pas été convaincue par la fin et je trouve que toutes les réponses n'ont pas été données. C'est un peu frustrant.

    01/09/2020 à 18:01 calimero13 (1017 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 8/10 En bref, un roman d'ambiance qui plaira certainement aux fans de King !

    La disparition d'Annie au début des années 1990 n'est qu'un prétexte à l'intrigue, permettant au héros et grand frère, Joe Thorne, de retourner dans sa bourgade anglaise natale après une période assez noire de sa vie.
    J'ai tout d'abord beaucoup apprécié le style de l'auteure, la pointe d'ironie qu'elle instille dans la narration et dans les dialogues me plaît énormément et apporte une vraie identité à cette histoire. Elle réussit également à créer une ambiance pesante, cette atmosphère lourde d'une ville minière qui a perdu tout intérêt aujourd'hui, où les habitants sont blasés et où les non-dits sont rois.

    30/06/2020 à 10:26 Riz-Deux-ZzZ (467 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 9/10 Excellent roman! Une ambiance lourde, mais dans laquelle on a envie de rester le plus longtemps possible; un personnage principal plus vrai que nature, avec son cynisme, son bon coeur, ses regrets, ses peurs et sa lâcheté - et du suspense tant qu'on en veut. Que du bon , n'hésitez pas!

    19/05/2020 à 11:53 woukou (87 votes, 7.2/10 de moyenne) 6

  • 9/10 Adolescent, Joe Thorne a vécu une terrible épreuve : sa jeune sœur, Annie, a disparu avant de réapparaître quarante-huit heures plus tard. Nul ne sait exactement ce qui lui est arrivé, mais il a nettement senti que quelque chose en elle a changé. Désormais adulte, il revient à Arnhill, la ville de son enfance, pour y intégrer l’établissement où il va être professeur. L’occasion de retrouver de vieilles connaissances, mais également de tirer au clair certains mystères et régler des comptes avec le passé.

    De C. J. Tudor, on connaît déjà l’excellent Homme craie, et c’est avec le même plaisir que l’on se laisse envoûter par les pages de ce roman. D’entrée de jeu, le lecteur est propulsé dans le vif – voire le mort – du sujet : deux policiers pénétrant dans un pavillon où une femme s’est suicidée après avoir tué son fils. Le reste de l’ouvrage est à l’avenant : dense, fort et noir, comme un remarquable café au parfum entêtant et saturé de substances tonifiantes. On suit donc Joe Thorne, ancien joueur invétéré, criblé de dettes et à la forte claudication, revenir sur les lieux qui l’ont tant marqué lorsqu’il était plus jeune, tandis que les spectres de temps non révolus ressurgissent. Les amours éconduites, les amitiés artificielles et toxiques, les mensonges dissimulés. Avec son art consommé des dialogues qui claquent, C. J. Tudor n’a guère son pareil pour rendre ses protagonistes aussitôt crédibles, avec leur part d’humanité et leurs terribles zones d’ombre. Avec quelques habiles flashbacks, on revoit ce qui a eu lieu en 1992, au temps de la fausse innocence, des camaraderies trompeuses et des élans avortés du cœur. Car il serait bien trompeur de n’en rester qu’au résumé de la quatrième de couverture : l’intrigue est bien plus complexe et dédaléenne que cela. C’est ainsi que l’on retrouve, vingt-cinq ans plus tôt, Joe, Stephen Hurst, Christopher Manning, Marie Gibson et Nick Fletcher, en train de faire une découverte qui changera à jamais leurs existences et déviera mortellement la trajectoire de leurs vies. On se souviendra longtemps de cet épisode du passé, épisode détonant qui engendrera de puissantes impulsions de lâcheté, ainsi que de certains personnages, dont Gloria, terrible femme de main et recouvreuse de dettes, aussi attirante que venimeuse.

    La presse a parfois comparé C. J. Tudor à Stephen King. L’argument peut se comprendre, mais il n’en demeure pas moins que cette écrivaine a un talent fou pour bâtir des intrigues fortes et mémorables, servies par des réparties incisives. À tel point que même avec seulement deux livres traduits en français comme arguments, elle peut désormais s’affranchir de tout rapprochement littéraire pour être manifestement reconnue comme un auteur de très grande envergure.

    31/03/2020 à 08:23 El Marco (3221 votes, 7.2/10 de moyenne) 11