Missiles pour Islamabad

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  • 3/10 Najah est de retour, et ça prend décidément la tournure des Martine ; ici, elle n’est pas à la plage, mais à Monaco avec un opus digne d’une resucée des « OSS ». Elle est ici tour à tour monte-en-l’air (pendant un grand prix de Formule 1, normal, on est à Monaco…) hackeuse (scènes pompées sur « Mission : Impossible »), échappe aux pales géantes d’un ventilateur dont on se demande encore ce qu’il fout là, va au casino (Monaco, quoi…), se retrouve sur un yacht, côtoie des golfeurs, fait de l’hélico, court plus vite que des balles, fait de l’escalade, flingue des soldats pakistanais… J’ai dû en oublier en route, mais ça donne déjà une idée de ce personnage lisse comme une fesse de goret, aseptisée façon bol d’eau de Javel, sans la moindre aspérité ni profondeur psychologique. Et je n’évoque même pas la trame scénaristique qui tient du cocktail insignifiant d’idées pataudes, de bribes déjà lues ou vues milles fois, et d’une rare ineptie. A défaut d’être une héroïne à mes yeux, je me demande ce que les auteurs se sont injectés dans les veines pour pondre ce supplice.

    26/04/2022 à 20:33 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne) 2