Là où vivent les loups

6 votes

  • 9/10 Au milieu d'un troupeau de joyeux drilles et de tristes sires, Laurent Guillaume choisit comme mâle (pré)dominant un anti-héros gouailleur et misanthrope, que le caractère outrancier nous rend presque immédiatement attachant, un peu comme l'imbuvable Merlicht, né sous la plume de Nicolas Lebel... Dans les moments de la vie quotidienne, comme dans les scènes d'investigation, Laurent Guillaume trouve le mot juste, et nous narre, avec bonheur et humour, les mésaventures de ce drôle de spécimen...
    Plus que l'air régénérant des sommets alpins, c'est par la plume caustique et goguenarde de l'auteur, qui propose ici une alternative convaincante aux polars urbains, gavés de super-flics infaillibles, que passe ce courant de sympathie, qui vous rafraîchira tout du long de votre lecture...

    28/07/2018 à 19:26 jackbauer (694 votes, 7.2/10 de moyenne) 10

  • 8/10 J'ai aimé ce roman car le.contexte change de ce qu'on voit habituellement et j'ai trouvé les personnages bien campés. Même le flic a priori antipathique, j'ai fini par l'apprécier.
    J'espère que nous aurons d'autres aventures en sa compagnie.

    08/10/2018 à 19:34 calimero13 (1012 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Avec ce huitième opus, Laurent Guillaume, auteur du remarqué Doux comme la mort entre autres, ne révolutionne assurément pas le genre. Cependant, l'intrigue passionne dès le départ et connaît de nombreux développements, parfois assez inattendus pour prendre le lecteur de court. La thématique des migrations vers l'Europe – transalpines ici – est rarement mise à l'honneur. Surtout, l'auteur, ancien policier de son état, montre ses « collègues » à l’œuvre de manière on ne peut plus réaliste, bien loin des Experts, qu'ils soient de Manhattan, de Miami ou d'ailleurs. Monet aura fort à faire pour faire parler les habitants de cette petite ville où des secrets anciens semblent bien gardés et où personne n'a intérêt à froisser les potentats locaux. Pour progresser, l'inspecteur devra se faire épauler, et le personnage de la journaliste Marie Cadoux est à ce titre intéressant. Monet fuit les gratte-papiers. Mais s'ils peuvent être utiles et que l'enquête stagne, le pragmatisme peut parfois avoir le dessus sur les habitudes, non ? Surtout si ça permet de quitter ce bled pourri plus vite !

    Si elles ne resteront vraisemblablement pas dans les annales, les quelque trois cents pages de Là où vivent les loups font déjà passer un agréable moment de lecture de littérature policière. Les lecteurs n'en demandaient pas forcément plus, et Laurent Guillaume non plus peut-être ?

    30/07/2018 à 18:45 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Là où vivent les loups est un polar prenant, à la fois réaliste et « dépaysant » par rapport à la cohorte des sorties de romans noirs. Laurent Guillaume a décidément un vrai talent pour nous raconter des histoires policières différentes. Pour nous parler du monde tel qu’il est, proche ou plus lointain.

    14/06/2018 à 06:47 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 7/10 La frontière transalpine au cœur de cette région savoyarde est propice au passage de migrants…Mais quand un « boeuf-carottes » débarque pour un contrôle administratif de routine dans ce poste de la police des frontières, il se voit confronté à un meurtre dénué de rapport avec ces passages illégaux. Son personnage ingrat, rustre, quasi insociable s’impose pourtant et le résultat n’en est que plus savoureux, à la hauteur des diots aux crozets!

    05/06/2018 à 22:44 chouchou (595 votes, 7.6/10 de moyenne) 7

  • 6/10 Le défaut principal de ce livre c'est que son flic, Priam Monet m'a beaucoup trop fait penser à Vertigo Kulbertus. Mais n'est pas Franz Bartelt qui veut.

    16/06/2018 à 14:23 OttisToole (283 votes, 7.1/10 de moyenne) 3