Février 1942. Le policier Woodrow Cain, fraîchement muté à New York, se voit confier une affaire criminelle : le cadavre d’un Allemand vient d’être découvert sur les docks. Le limier noue rapidement contact avec Danziger, écrivain public, qui avait eu la victime comme client. Rapidement, les deux hommes en viennent à collaborer alors que les fantômes nazis sont de plus en plus présents de ce côté de l’Atlantique.
Ce roman de Dan Fesperman est une pépite. Sa plume est un pur régal, sachant aussi bien décrire la ville new-yorkaise que les enjeux géopolitiques de l’époque, sans compter les âmes humaines. Cain, en policier usé, est en soi un modèle du genre : il a dû quitter son précédent poste suite à une arrestation qui a mal tourné, l’a laissé boiteux, et a engendré la mort de son collègue, Robert Vance, qui n’était autre que l’amant de son épouse. Il doit à présent, en plus de son métier, s’occuper de sa fille Olivia, et sans cesse se méfier de son beau-père, Harris Euston, un être qui a le bras long et cherche à lui nuire. Parallèlement, Danziger est également un protagoniste mémorable et mystérieux : érudit, au passé et à l’identité troubles, son physique, prématurément vieilli, n’en recèle pas moins des trésors d’énergie et de perspicacité. L’intrigue est également remarquable, et l’on comprend, avec les notes finales de l’auteur, que la plus grande partie des événements cités sont réels. Un entrelacs d’histoires où se mêlent gangsters, militants pronazis, mafieux prêts à conclure n’importe quelle alliance, et hommes politiques. Et l’on tourne la dernière page, rassasié de tant de connaissances de la part de Dan Fesperman, et repu d’un récit aussi dédaléen que brillant.
Un petit bijou de roman, quelque part entre le noir, le thriller et l’espionnage.
Février 1942. Le policier Woodrow Cain, fraîchement muté à New York, se voit confier une affaire criminelle : le cadavre d’un Allemand vient d’être découvert sur les docks. Le limier noue rapidement contact avec Danziger, écrivain public, qui avait eu la victime comme client. Rapidement, les deux hommes en viennent à collaborer alors que les fantômes nazis sont de plus en plus présents de ce côté de l’Atlantique.
Ce roman de Dan Fesperman est une pépite. Sa plume est un pur régal, sachant aussi bien décrire la ville new-yorkaise que les enjeux géopolitiques de l’époque, sans compter les âmes humaines. Cain, en policier usé, est en soi un modèle du genre : il a dû quitter son précédent poste suite à une arrestation qui a mal tourné, l’a laissé boiteux, et a engendré la mort de son collègue, Robert Vance, qui n’était autre que l’amant de son épouse. Il doit à présent, en plus de son métier, s’occuper de sa fille Olivia, et sans cesse se méfier de son beau-père, Harris Euston, un être qui a le bras long et cherche à lui nuire. Parallèlement, Danziger est également un protagoniste mémorable et mystérieux : érudit, au passé et à l’identité troubles, son physique, prématurément vieilli, n’en recèle pas moins des trésors d’énergie et de perspicacité. L’intrigue est également remarquable, et l’on comprend, avec les notes finales de l’auteur, que la plus grande partie des événements cités sont réels. Un entrelacs d’histoires où se mêlent gangsters, militants pronazis, mafieux prêts à conclure n’importe quelle alliance, et hommes politiques. Et l’on tourne la dernière page, rassasié de tant de connaissances de la part de Dan Fesperman, et repu d’un récit aussi dédaléen que brillant.
Un petit bijou de roman, quelque part entre le noir, le thriller et l’espionnage.