Lorsqu’il avait six ans, Mat a vécu la disparition de ses parents, brûlés lors de l’incendie de leur manoir en Bretagne. Il est depuis propriétaire d’un dépôt-vente. Un jour, une inconnue vient déposer un album photo où il apparaît. Mais un détail va venir enrayer la perception du passé, un anodin anachronisme qui va l’obliger à plonger dans des secrets de sa propre famille.
Hervé Commère, à qui l’on doit Les Ronds dans l’eau, Imagine le reste, Le deuxième homme ou encore Ce qu’il nous faut c’est un mort est revenu l’an passé avec cet ouvrage qui se dévore plus qu’il ne se lit. Un rythme trépidant, au fil de chapitres particulièrement courts, déroulant une intrigue complexe et sacrément échevelée. Narré à la première personne, l’histoire embarque dès les premières pages, et nous ne serions guère éloignés de la vérité en prétendant que chaque fin de chapitre se clôt sur un cliffhanger, obligeant le lecteur, avec avidité, à se ruer sur la suite pour satisfaire sa soif de suspense. D’entrée de jeu, les événements s’enchaînent : cambriolage, course-poursuite, un voleur qui est victime de deux balles (l’une tirée par un policier, la seconde d’origine inconnue), des révélations qui se succèdent à une cadence effrénée, etc. Un tempo particulièrement enlevé, tellement efficace qu’il en viendrait presque à donner des leçons à des références littéraires anglo-saxonnes et autres films. Cependant, ce qu’Hervé Commère obtient en puissance de percussion, il le perd un peu en crédibilité : les éclaircissements sont à ce point nombreux et féconds que l’on en vient parfois à douter de la vraisemblance globale du récit, tandis que certains personnages n’ont pas le temps d’être développés et en viennent à n’être que des spectres, éthérés et sans réelle densité. Mais l’exercice, pour les lecteurs amateurs de sensations fortes et d’intrigues vécues avec entrain, ne pourra que les charmer voire les hypnotiser.
Lorsqu’il avait six ans, Mat a vécu la disparition de ses parents, brûlés lors de l’incendie de leur manoir en Bretagne. Il est depuis propriétaire d’un dépôt-vente. Un jour, une inconnue vient déposer un album photo où il apparaît. Mais un détail va venir enrayer la perception du passé, un anodin anachronisme qui va l’obliger à plonger dans des secrets de sa propre famille.
Hervé Commère, à qui l’on doit Les Ronds dans l’eau, Imagine le reste, Le deuxième homme ou encore Ce qu’il nous faut c’est un mort est revenu l’an passé avec cet ouvrage qui se dévore plus qu’il ne se lit. Un rythme trépidant, au fil de chapitres particulièrement courts, déroulant une intrigue complexe et sacrément échevelée. Narré à la première personne, l’histoire embarque dès les premières pages, et nous ne serions guère éloignés de la vérité en prétendant que chaque fin de chapitre se clôt sur un cliffhanger, obligeant le lecteur, avec avidité, à se ruer sur la suite pour satisfaire sa soif de suspense. D’entrée de jeu, les événements s’enchaînent : cambriolage, course-poursuite, un voleur qui est victime de deux balles (l’une tirée par un policier, la seconde d’origine inconnue), des révélations qui se succèdent à une cadence effrénée, etc. Un tempo particulièrement enlevé, tellement efficace qu’il en viendrait presque à donner des leçons à des références littéraires anglo-saxonnes et autres films. Cependant, ce qu’Hervé Commère obtient en puissance de percussion, il le perd un peu en crédibilité : les éclaircissements sont à ce point nombreux et féconds que l’on en vient parfois à douter de la vraisemblance globale du récit, tandis que certains personnages n’ont pas le temps d’être développés et en viennent à n’être que des spectres, éthérés et sans réelle densité. Mais l’exercice, pour les lecteurs amateurs de sensations fortes et d’intrigues vécues avec entrain, ne pourra que les charmer voire les hypnotiser.