Versus

19 votes

  • 5/10 Un style très marqué. 3 personnages centraux, deux flics et une civile. Les deux policiers sont très bons, très différents; l'un est un incorruptible, l'autre une légende pour qui tous les moyens sont bons pour arrêter les pédophiles. L’intrigue se noie rapidement, l'auteur passant son temps a développer ses personnages, l’aspect psychologique devenant rapidement indispensable à son histoire. Malheureusement, j'ai souvent oublié quelle était l’intrigue, l'auteur s'écoutant écrire au dépend du lecteur qui était parti boire une bière depuis un petit moment puisqu'il s'ennuyait ferme!

    20/12/2020 à 21:11 Grolandrouge (1580 votes, 6.6/10 de moyenne) 4

  • 7/10 J'aime les romans noirs et les ambiances glauques, les descriptions gore ne me rebutent pas habituellement. Versus est un bon roman, mais pour moi c'est tout simplement trop - trop glauque, trop cru, trop laid, trop réaliste en fait, l'humanité dans ce qu'elle a de plus épouvantable.
    En refermant ce livre, j'ai réalisé que j'atteignais là ma limite...

    17/02/2017 à 15:12 woukou (87 votes, 7.2/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Peu de livres m'ont plongé dans un embarras semblable à celui d'Antoine Chainas; la gêne et le malaise diffusés par les mots crus, et l'état d'esprit du personnage principal, Paul Nazutti, d'un tempérament exalté et éperdu, ne vous quittent pas tout du long de la lecture de ce roman d'une noirceur jusqu'au-boutiste... L'intrigue, au diapason, termine de vous plonger dans les affres de l'indicible et du malsain... L'un de ces livres où l'on ne serait pas étonné de trouver sur la 4ème de couverture: " Editor Advisory Explicit Content"... Et pourtant, quelle torgnole dans la tronche!!!!

    07/06/2016 à 11:06 jackbauer (725 votes, 7.2/10 de moyenne) 4

  • 7/10 bien glauque, un plongeon dans les lieux les plus sombres pour y assouvir ses fantasmes, peut-on reprocher à l'auteur de nous informer des telles pratiques, Nazutti le reflet même de notre société: sombre, désabusée, mais reste une minuscule étincelle...

    16/11/2013 à 15:58 BERNIEnoel (136 votes, 7/10 de moyenne)

  • 7/10 un livre éprouvant a lire mais passionnant grace au talent de l auteur, néanmoins beaucoup trop long , l intrigue est très mince ,un effet milles feuilles qui gonfle le récit et le lecteur par la meme occasion.

    07/10/2013 à 16:38 latimer (705 votes, 6.9/10 de moyenne) 1

  • 5/10 Confirmation: l'auteur a vraiment un style qui lui est propre, les personnages et les situations sont glauques à l’extrême mais je reste néanmoins dubitatif en refermant le livre notamment en ce qui concerne l'intrigue du roman et son déroulement (certaines digressions, une fin pas extraordinaire..). Deuxième roman et deuxième déception, je vais en rester là.

    03/02/2012 à 20:40 Jabba (441 votes, 7/10 de moyenne)

  • 8/10 Polar bien noir et glauque (quelques passages me fait même penser à du Maxime Chattam)... Une bonne descente aux enfers !

    17/04/2011 à 22:31 d0d0 (135 votes, 7.5/10 de moyenne)

  • 3/10 150 pages...voilà ce que j'ai pu (ou eu envie) de lire de ce torchon...!!
    Une action qui s'écoule au compte goutte, des longueurs qui en plus n'apportent rien, un ramassis de grossièreté, une litanie de vulgarité (la liste de Terramaster est loin d'être exhaustive).
    La vulgarité ne me dérange pas loin de là, mais là c'est sans arrêt, page après page. Et c'est surtout gratuit.
    A quoi joue Chainas pour se démarquer des autres auteurs...??? C'est avec ce genre d'écriture qu'il compte nous accrocher...???
    Ben moi désolé mais j'ai dis STOP...

    26/11/2010 à 22:41 joss (92 votes, 7/10 de moyenne) 1

  • 10/10 Antoine Chainas ou le coup de poing dans la gueule du polar ! Particulièrement avec ce livre. Je partage certains avis formulés avant moi, on ne sort pas indemme de cette lecture, âme sensible s'abstenir. On a l'impression d'avoir reçu des coups pendant 540 pages. Presque épuisé de cette noirceur, on en sort en ce disant que c'est certainement le paroxysme du roman noir, le roman noir qui porte (enfin) vraiment bien son nom.
    Les personnages sont étonnement attachants, même si on ne peut éviter un sentiment de répulsion comme pour se défendre et se dire "non je ne peux pas m'identifier... non ".
    L'intrigue est bien menée, le style est très percutant, cru souvent comme les protagonistes, Chainas écrit comme la vie défile, durement, pleinement, salement...
    Lire Chainas c'est lire Céline, il va au plus profond de vous même, recherche le fond du fond, la crasse, la bile, les tripes et met tout sur la table ou plutôt sur papier.
    Epuisant mais salutaire, piaculaire, expiatoire... déjà on écrit plus pareil !

    04/12/2009 à 08:48 Yukio (76 votes, 7.6/10 de moyenne)

  • 8/10 Un roman féroce, glauque et qui cogne, assurément sans concessions. Le style de l'auteur est hypnotique, parfois déstabilisant. Un coup de cœur pour cet auteur que je découvre avec ce roman.

    15/07/2009 à 17:56 almoha (33 votes, 7.9/10 de moyenne)

  • 5/10 Ce livre est une véritable benne à ordures, par les propos des personnages, par les scènes décrites qui ne laisse aucune place à l’imagination. Tout est dans le voyeurisme. Tout est décrit, tout est fait de sang, de sexe… (La scène de la course poursuite entrecoupé d’image d’accidents, la crémation…).Tout est à l’excès.
    Les mots orduriers en veux-tu en voilà. Combien de fois, peut-on lire les mots bites, couilles, foutre, salope ???
    Et à trop en faire, cela devient de la caricature. Ce livre fait penser à ces films gores où le sang gicle, où les tripes explosent. C’est tellement trop que l’on y croit plus.
    Le style est particulier, avec beaucoup de répétition dans un même paragraphe, un terme est répété sept, huit, neuf , dix fois… C’est relativement gonflant. Cela alourdi la lecture.
    De plus le livre traîne un peu en longueur à partir des 300 pages.

    Le major Nazutti, une ordure ambulante, qui déteste le genre humain , qui fait peur par ces propos, qui sème la terreur. Il adore cela. Près à tout pour terminer une enquête, son enquête. Rien ni personne ne peut l’arrêter. Enfin presque…
    Mais bizarrement dés qu’on lui résiste, il rebrousse chemin, la queue entre les jambes. (L’infirmière transsexuelle, sa femme, Rose, la commissaire principale). Il perd de sa superbe. C’est un bourrin, un fort en gueule. Un homme qui fait beaucoup de bruit mais qui n’agit réellement que dans l’ombre, dans le noir. Il se cache pour assouvir ses pulsions.

    Un livre qui me laisse froid, pas du tout happer par le roman. Trop de surenchère.

    03/09/2008 à 16:22 terramater (305 votes, 6.6/10 de moyenne) 2

  • 9/10 L'auteur ne mâche pas ses mots et nous livre là un excellent roman noir !

    31/08/2008 à 19:23 MiKa (275 votes, 7.5/10 de moyenne)

  • 6/10 Il est extrêmement bien écrit mais je n'ai pas accroché ni avec l'intrigue ni avec les personnages. Trop trash à mon goût.

    06/08/2008 à 10:52 Mamen (492 votes, 7.8/10 de moyenne)

  • 8/10 Très bon roman noir. Chainas écrit et décrit à la perfection la noirceur de ce monde. "Seulement" 8 car j'ai eu un sentiment mitigé sur l'intrigue policière en elle-même : il y a là un fort potentiel et je pense que l'auteur aurait peut-être pu mieux l'exploiter. Je suis d'accord avec ceux d'entre vous qui prédisent un grand avenir à cet auteur et j'attends son prochain roman.

    30/06/2008 à 00:20 Hoel (1163 votes, 7.6/10 de moyenne)

  • 9/10 Le thème central semble reposer sur la perversion ou/et la corruption des âmes, le passage de la ligne jaune pour tomber dans les pires tourments, déviances et méfaits. Ici, Chainas, avec une connaissance indéniable du milieu policier, évoque avec émoi le transport du flic à destination de Hyde.

    Versus est politique, social et engagé contre une société qui se délite.

    Le personnage principal, Nazutti avec tous ses défauts insupportables, claque le lecteur par sa noirceur, sa violence, son cynisme et son authenticité. Rarement, une plume parvient à aussi bien camper un policier suspendu dans le vide entre abyme, espoir et désespoir.

    Pourquoi tant de violence, de coups et de mépris ? Par contraste ou procédé initiatique, le roman me ( c’est ma lecture) montre que de la guerre annoncée contre la pourriture de la société le flic nous laisse envisager une autre face de l’existence.

    Chainas arrive avec doigté à ne pas étouffer le lecteur avec un Nazutti qui aurait pu bouffer le roman par une haute personnalité hors du commun ; les personnages secondaires s’emboîtent parfaitement dans le décor et la trame tout en gardant du relief.

    Le rythme tangue entre phases de tension menées tambour battant et moments de répit sans traîner en longueur.

    Les phrases sont agencées au scalpel et les mots frappent comme le fouet.

    L’intrigue, bien que secondaire dans l’éloquence du roman, tient le choc.

    Un roman qui non seulement marquera l’année 2008 mais qui aussi annonce ( ou confirme pour ceux qui ont lu le premier Chainas) l’avènement d’un grand auteur.

    Vite conquis par le style, la foudre et le coup de canon de Versus, après une dizaine de pages, je commandais aussi vite le premier opus de Chainas « Aime-moi Casanova ».

    Un roman qui déménage et secoue.

    Bravo Antoine, bravo Chainas, bravo Antoine Chainas

    25/05/2008 à 11:32 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)

  • 8/10 Violent, dérangeant, radical, intense, cru, un roman noir qui marque les mémoires et peut ne pas convenir à certaines personnes mais c'est très bien écrit et bien souvent véridique.

    23/04/2008 à 16:25 Mag (372 votes, 8.1/10 de moyenne)

  • 8/10 Le roman noir à son paroxysme. Fascinant, dérangeant, effroyable mais tellement juste et puissant. Chainas piétine toute forme de conformisme ou de bienséance avec un style superbe, une plongée vertigineuse dans les tréfonds peu reluisants de l' âme humaine, et des personnages à couper le souffle. Incontestablement une énorme révélation, dont on ne sort pas indemne, et aussi l' une des voix les plus puissantes, originales et dérangeantes de la littérature noire contemporaine;

    23/03/2008 à 22:54 Norbert (308 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 8/10 tout est dit par dodger je me rallie à son avis, en insistant sur la description des déviances huamaines, et de l'homme prédateur né, c'est plus une critique de l'homme que de notre société de consommation, comme certaines critiques ont pu l'évoquer. sans oublier que ce livre n'st pas du tout à rapprocher de la siréné rouge de dantec. a classer entre tim willocks et david peace avec un soupçon de caryl férey

    11/03/2008 à 10:20 holden (280 votes, 7.9/10 de moyenne)

  • 9/10 Un choc, une énorme claque, et si je m'en tiens à 9 (plutôt 9,5 en fait), c'est uniquement parce que j'ai trouvé à "Versus" quelques longueurs occasionnelles ; le roman n'aurait rien perdu à faire 50 ou 100 pages de moins. Pour le reste, c'est une plongée hallucinante dans le mal, un thriller effroyable et fascinant, souvent dérangeant, parfois malsain, génialement écrit, qui laisse l'impression quand on l'a terminé d'avoir été roué de coups pendant 540 pages. Antoine Chainas, à suivre absolument !

    08/02/2008 à 19:42 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 1