Tassé, dans la nuit, sur l'étroit balcon, j'écarquille les yeux. Sur la moquette du living, July Diefer, en slip et en soutien-gorge blancs, qui tranchent sur le bronze de sa peau, gît comme une poupée désarticulée. Ses yeux morts semblent me prendre à témoin, et sa gorge, ouverte d'une oreille à l'autre, lui donne un drôle de sourire.
La pauvre gosse avait trouvé le moyen de passer au travers de la guerre du Vietnam. Pour finir comme ça, à Little Rock, Arkansas... Je serre les poings. Le salaud qui a fait cela, il peut me faire confiance : j'aurai sa peau...
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Soumis le 07/09/2017 par LeJugeW