Un magnat allemand, William Steinert, disparaît mystérieusement, et son épouse fait appel au commandant Michel De Palma pour retrouver sa trace. Le policier se rend rapidement compte que Steinert n'avait pas que des amis : un projet de parc de loisirs auquel il s'était opposé, des mafieux locaux que ça contrariait, un passé trouble pendant la Seconde Guerre Mondiale... Et que dire de ces rumeurs insistantes quant à ces chants étranges proférés en pleine nature, appelant la Tarasque, ce monstre du folklore provençal ? Une chose est certaine pour De Palma : le terrain est miné, et le fait que des pontes du grand banditisme se fassent dévorer par un animal inconnu ne va pas l'aider à résoudre son enquête.
Deuxième volet de la série consacrée au commandant De Palma alias Le Baron, La bête du marais reprend les éléments découverts dans le premier opus, La première empreinte. La Provence, Marseille et également la Camargue constituent les décors si chers au cœur de Xavier-Marie Bonnot, entraînant le lecteur dans un univers merveilleux. De Palma est toujours aussi sympathique en passionné d'opéra, flic exigeant et tenace, prêt à rudoyer les représentants du mitan pour obtenir des résultats. D'ailleurs, les autres policiers sont également bien campés, crédibles et humains, avec leurs faiblesses et leurs zones d'ombre. On retrouve avec plaisir le langage typique de la région, ensoleillé et chantant, au verbe haut, avec un glossaire en fin de roman qui aide à comprendre toutes sortes de mots et expressions. L'intrigue est quant à elle bien construite, ménageant suspense et émotion, avec de nombreux rebondissements et certaines issues inattendues. Le lecteur côtoiera les mafias locales, des sphères financières pour le moins interlopes, d'obscurs secrets de famille et aussi les traditions de la région, entre fantasmes et certitudes.
La bête du marais est donc un très agréable roman, bien charpenté et divertissant. Même si la fin est un peu abrupte, l'ensemble mérite bien des éloges, et c'est avec plaisir que l'on retrouvera Le Baron dans La voix du loup et Les âmes sans nom.
Un magnat allemand, William Steinert, disparaît mystérieusement, et son épouse fait appel au commandant Michel De Palma pour retrouver sa trace. Le policier se rend rapidement compte que Steinert n'avait pas que des amis : un projet de parc de loisirs auquel il s'était opposé, des mafieux locaux que ça contrariait, un passé trouble pendant la Seconde Guerre Mondiale... Et que dire de ces rumeurs insistantes quant à ces chants étranges proférés en pleine nature, appelant la Tarasque, ce monstre du folklore provençal ? Une chose est certaine pour De Palma : le terrain est miné, et le fait que des pontes du grand banditisme se fassent dévorer par un animal inconnu ne va pas l'aider à résoudre son enquête.
Deuxième volet de la série consacrée au commandant De Palma alias Le Baron, La bête du marais reprend les éléments découverts dans le premier opus, La première empreinte. La Provence, Marseille et également la Camargue constituent les décors si chers au cœur de Xavier-Marie Bonnot, entraînant le lecteur dans un univers merveilleux. De Palma est toujours aussi sympathique en passionné d'opéra, flic exigeant et tenace, prêt à rudoyer les représentants du mitan pour obtenir des résultats. D'ailleurs, les autres policiers sont également bien campés, crédibles et humains, avec leurs faiblesses et leurs zones d'ombre. On retrouve avec plaisir le langage typique de la région, ensoleillé et chantant, au verbe haut, avec un glossaire en fin de roman qui aide à comprendre toutes sortes de mots et expressions. L'intrigue est quant à elle bien construite, ménageant suspense et émotion, avec de nombreux rebondissements et certaines issues inattendues. Le lecteur côtoiera les mafias locales, des sphères financières pour le moins interlopes, d'obscurs secrets de famille et aussi les traditions de la région, entre fantasmes et certitudes.
La bête du marais est donc un très agréable roman, bien charpenté et divertissant. Même si la fin est un peu abrupte, l'ensemble mérite bien des éloges, et c'est avec plaisir que l'on retrouvera Le Baron dans La voix du loup et Les âmes sans nom.