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7/10 La quête d'un roman, Pas de vacances pour les durs, d'un certain Paul Terreneuve, va devenir obsessionnelle pour le héros, qui quitte l'Ile de Ré et sa famille pour venir auprès de sa mère blessée, prétexte pour mettre la main sur ce vieux polar ayant appartenu à son défunt père. Un vieux titre de 1964 qui doit servir de base (en fait un bon gros plagiat) à son futur roman, destiné à ses yeux à devenir "le polar de l'été".
J'ai aimé toute la partie se situant à Grinchelieu, dans les environs de Saint-Etienne. L'auteur s'amuse des codes du genre (avec par exemple les chapitres façon whodunit à Grinchelieu), abonde de références polaresques qui réjouiront les fans comme moi, mais signe finalement un roman aux allures certes légères, au ton caustique, mais avec un fond plus sérieux qu'il n'y paraît. J'ai apprécié cette lecture originale.19/10/2022 à 09:18 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 4
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5/10 Malgré de nombreuses critiques élogieuses, je n'attendais pas grand chose de ce court roman et c'est exactement ce que j'ai eu, pas grand chose ... j'ai conscience d'être un peu dur mais j'ai trouvé que le roman tournait à vide. Cela se laisse lire mais j'ai attendu tout le long du roman qu'il se passe quelque chose de vraiment intéressant mais j'en ai été pour mes frais. Au final, j'ai trouvé que Luc Chomarat avait traité son sujet de façon paresseuse et sans originalité. Pour ma part, ce roman à été vite lu et sera, sans aucun doute, très vite oublié.
15/08/2020 à 19:46 ericdesh (983 votes, 7.4/10 de moyenne) 5
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8/10 Écrire un polar, un roman d’espionnage ou un thriller, c’est trop convenu. Luc Chomarat préfère prendre un malin plaisir à s’emparer des codes du genre pour proposer toute autre chose. Après L’espion qui venait du livre où un éditeur entrait dans un roman d’espionnage pour le sauver de la catastrophe industrielle, et avant l’excellent Le dernier thriller norvégien, dans lequel un éditeur français se retrouvait à la fois dans un manuscrit et dans une ville où sévit un tueur en série, paraissait en 2017 Le polar de l’été. Réédité ce mois-ci par la Manufacture de livres avec un nouvel habillage, Luc Chomarat s’y amusait déjà follement à bousculer ses lecteurs. Virtuose du décalage, professionnel de la mise en abyme, l’auteur a toujours plus d’un tour dans son sac, et de l’humour à revendre. Bien difficile pour le lecteur de savoir où tout ça va le mener, mais quel plaisir de se laisser embarquer par les roublardises de l’écrivain, qui s’amuse sans doute au moins autant que nous à imaginer ces intrigues tordues à souhait.
Vous l’aurez compris, Le polar de l’été n’en est pas vraiment un, et le bouquin tant recherché est l’archétype du MacGuffin. C’est autour de lui que va se dérouler l’intrigue, prétexte à la remontée de souvenirs, à l’évocation du deuil du père ou à des tensions familiales diverses et variées desquelles notre narrateur peine à se dépêtrer.
Un titre drolatique et un auteur malicieux en diable que l’on conseille vivement à ceux qui n’ont pas peur de se faire bousculer... pour leur plus grand plaisir.06/07/2020 à 17:13 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 6
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9/10 Un polar qui n'en est pas un , mais une enquete qui reserve des surprises .
Tres agreable a lire et aussi leger.
Ideale lorsque l'on est en vacances, les doigts de pied en eventail !14/07/2018 à 21:48 dioler (31 votes, 8.7/10 de moyenne) 5
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8/10 Délicieusement fourbe Le Polar de l'été n'est évidemment pas un polar.Cela aurait été beaucoup trop simple et facile.
C'est par contre un roman vraiment drôle qui pose un regard décalé et ironique sur le polar d'aujourd’hui ainsi que sur la vision que certains peuvent en avoir.
Cela s'accompagne d'une réflexion douce et amère sur le temps qui passe.
Un vrai plaisir estival.24/08/2017 à 21:28 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 8
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7/10 Le Polar de l’été n’est pas un polar, ce n’est pas un roman noir non plus mais l’objet central en est un entouré d’un halo flou de mystère.
L’oisiveté aidant, un romancier en villégiature dans l’île de Ré entouré de sa famille recomposée, s’enfouit dans les souvenirs lointains. Ils tournent autour de la bibliothèque patriarcale, bibliophile et résolument aux hétéroclites goûts, et d’un ouvrage en particulier. L’idée, saugrenue, de réadapter, ou plus prosaïquement d’en effectuer un plagiat, germe de son esprit en proie aux doutes et aux questions inhérentes à son âge, à sa condition égoïste masculine. Au fur et à mesure la quête du bouquin mythique va réellement devenir une quête, une obsession, la recherche du graal.13/06/2017 à 12:25 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 6