Fête des pères

(Fathermucker)

Être père, c’est échouer

Sa femme partie en déplacement professionnel, Josh Lansky, scénariste, doit rester une semaine seul avec ses deux enfants en bas âge.
Jusqu’à ce vendredi, il a réussi, tant bien que mal, à gérer l’essentiel : les petits sont toujours vivants, lui-même a survécu à Dora l’exploratrice, et n’a pas encore totalement pété les plombs.
Mais lorsqu’il apprend par hasard que son épouse lui est peut-être infidèle, il ressent soudain le besoin urgent de faire une pause.
Comme si c’était possible !

La pop culture a enseigné au hipster l’art de rester cool dans toutes les situations.
Mais elle ne lui a pas appris que, dans certaines situations, il était impossible de rester cool.
Ce qui se passe alors dans son esprit est ici merveilleusement décrit par Greg Olear, dont la férocité n’a d’égale que la drôlerie.
Ce roman diablement contemporain, qui n’est pas sans évoquer les livres de Nick Hornby, est réjouissant du début à la fin, avec ses multiples considérations sur la musique punk, l’écologie, Facebook, les manuels d’éducation, les effets dévastateurs des enfants sur la vie du couple, mais surtout sur la paternité.
Si, comme l’écrit finalement Greg Olear, « Être père, c’est échouer », le naufrage est ici jubilatoire et incroyablement déculpabilisant.

Non polar

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Soumis le 24/02/2017 par Norbert

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