Drôles de frères

(Brother's keepers)

3 votes

  • 8/10 drôles de frêres est un livre plein d humour écrit il y a plus de quarante ans et qui conserveras ses qualités pendant encore de nombreuses années.

    19/08/2017 à 11:44 latimer (705 votes, 6.9/10 de moyenne) 5

  • 6/10 Un bon moment de lecture. Un roman qui démarre sur des bases particulières bonnes en termes de créativité et de façon d'amener l'histoire. Quelques passages un peu long à mon goût et une fin particulièrement navrante. Quand on connait l'importance, et la difficulté certes, de bien finir un roman, on reste un peu mitigé sur ce roman. Ceci dit, il se lit très bien. Par contre, le passage par l'intrigue policière en milieu de roman est aussi bien amené qu'il est lamentablement décrit et traité par la suite. l'auteur a voulu introduire une sorte d'enquête policière lorsque le personnage principal cherche à savoir qui a dérobé au sein de son abbaye un document très précieux. Ce passage par le thème policier n'est suivi d'aucune enquête. Le roman reste un bon moment de lecture mais en aucun cas à classer en roman policier comique, mais en roman comique tout court.

    21/08/2012 à 19:28 Cabby (58 votes, 7.4/10 de moyenne) 1

  • 7/10 Le monastère des membres de l'Ordre Crépinite du Novum Mondum est installé dans un quartier huppé de New York. Mais des promoteurs ont décidé de racheter les lieux pour les raser avant d'ériger de nouveaux immeubles. Seul hic : ces Frères ont souvent vécu des existences peu reluisantes avant de prononcer leurs vœux, et l'idée de devoir quitter leur retraite les hérisse au plus haut point. Et comme si la situation n'était pas déjà assez compliquée, l'un des leurs, frère Benedict, tombe amoureux de la fille du promoteur. Autant dire qu'il va y avoir du rififi dans la Grosse Pomme...

    Publiée en 1975 par le prolifique Donald Westlake, cette comédie policière est typique de l'écrivain. Prenant appui sur une idée de départ originale et caustique, l'auteur du Couperet déploie tout son talent de conteur pour narrer une histoire déjantée qui n'engendre pas la mélancolie. Le ton, à la fois tendre pour ses personnages et cocasse dans les situations, est un véritable régal ; parmi les scènes marquantes, on notera, d'entrée de jeu, la confession désopilante de frère Benedict pour un vol de stylo, ou encore la manière peu banale dont il se porte à la rescousse de la femme pour laquelle il a le béguin. Par ailleurs, l'ordre monacal que Donald Westlake a inventé de toutes pièces est très crédible, avec ses codes et lois, et les tourments de frère Benedict, tiraillé par le désir de la chair et déchiré entre ses vœux et sa passion naissante pour Eileen, bien restitués. On regrette juste que les autres Frères, avec leurs passés troubles, n'aient pas été plus exploités et ne soient finalement pas plus présents dans l'intrigue.

    En 1975, Donald Westlake créait un roman jouissif. Sans la moindre goutte de sang ni violence, il composait une histoire à la fois décapante et atypique, de grande qualité. Un petit trésor d'humour décomplexé, idéal pour passer un bon moment.

    27/10/2010 à 18:41 El Marco (3219 votes, 7.2/10 de moyenne) 1