Goodis, la vie en noir et blanc

David Goodis est le poète maudit du roman noir. Le destin de ses héros coincés entre un passé obsédant et une déchéance inexorable (Tirez sur le pianiste, Sans espoir de retour, Vendredi 13) est à l’image du sien : écrivain précoce au succès commercial presque immédiat, scénariste à Hollywood, il se brise un jour, sombre dans l’alcoolisme et meurt à cinquante ans dans l’indifférence la plus totale, en 1967.
C’est du moins le cliché que s’acharnent à conserver de lui ses lecteurs de ce côté-ci de l’Atlantique. Là-bas, à Philadelphie et à Hollywood, il en allait tout autrement.
Ce livre n’est ni une biographie ni un livre de plus sur le polar. C’est une enquête sur la littérature et sur les images qui la parasitent au point, parfois, de prendre sa place.

On en parle sur le forum : Goodis, la vie en noir et blanc de Philippe Garnier (1984)

Soumis le 26/10/2016 par LeJugeW

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