Bone

6 votes

  • 7/10 L’intrigue est pas mal et finalement assez soutenue jusqu’à la fin, même si on devine vite qui est le vraie coupable. Pour moi la véritable faiblesse de ce roman, c’est justement la personnalité du serial killer, franchement très sommaire et qui, c’est vrai, est assez « cliché ». Mais je trouve tout de même que c’est un bon polar pour deux raisons. D’abord par ses lenteurs, justement. La véritable intrigue, c’est en effet la quête d’identité de Bone et celle-ci nous tient en haleine, ne serait-ce que pendant les 100 premières pages où presque rien ne se passe, si ce n’est la lente émergence du questionnement de Bone. Et puis le double portrait de la ville, à la fois par les sans-abris qui la peuplent et ses structures souterraines.

    17/01/2017 à 08:47 Kafka65 (80 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Bone: c'est le nom attribué à cet homme qui erre dans Manhattan depuis un an, sans-abri qui tient toujours à la main un fémur humain, arme précieuse autant que trait d'union avec son passé, puisque Bone a perdu la mémoire et que cet os est le témoin de cette perte. Il se "réveille" un jour, pris en charge par une équipe de la Human Resources Administration, formée de Anne Winchell, du Dr Ali Hakim et de Barry Prindle, qui le font hospitaliser. Très vite, Bone, ne sachant qui il est, d'où il vient, se sentant étranger dans son propre corps, est suspecté par la police, en la personne du lieutenant Perry Lightning, d'être un tueur en série qui sévit dans les rues de New York, décapitant des clochards dont les têtes disparaissent. Bone lui-même ne sait où est la vérité et doutera de sa santé mentale. Georges Chesbro souligne avec ce héros amnésique en quête de son passé la douleur et le désespoir des sans-abris new yorkais, perdus au milieu de cette jungle de béton qu'est la mégalopole, incapable de pitié pour les plus démunis, les plus faibles. On parcourt les rues de la Grosse Pomme mais aussi ses sous-sols, méandres insoupçonnés, qui verront nos héros connaître une véritable descente aux enfers. Un polar original, qui évite les ficelles éculées, et dépeint l'homme comme un animal en puissance.

    02/12/2015 à 13:36 LeeWeel (357 votes, 7.9/10 de moyenne)

  • 9/10 ce livre date de 1989 ,son sujet? les sans abris de new york la description de leurs vies ( survies) est hallucinantes, vingt années sont passées et maintenant c est a paris que pourrait se dérouler cette histoire ,je relis ce livre aujourd hui il reste puissant a ce niveau ,par contre le déroulement de l intrigue laisse a desirer , mais le témoignage reste.

    25/07/2013 à 18:54 latimer (705 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 6/10 beaucoup de longeurs. Trop de lenteur.

    05/03/2010 à 15:36 eagle4 (816 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 5/10 Pas mécontent d'arriver au bout. J'avoue je me suis (un peu) forcé. Très lent. Beaucoup trop. La fin est ... comment dire? très décevante. Beaucoup de thèmes dits "pénibles" parce que récurrents et non productifs. Une vraie usine à clichés. Très coloré, surtout dans le orange et le pourpre. Je vais approfondir la notion de "complexe du Messie" et celle du syndrome de Korsakoff. Tout un programme à mon avis. Vivement le prochain roman.

    27/02/2010 à 18:48 mMam (9 votes, 4.6/10 de moyenne) 1

  • 6/10 Intéressant, original et parfois très bien mené, mais des longueurs, des clichés et des redondances. C'est dommage...

    15/11/2005 à 21:29 El Marco (3456 votes, 7.2/10 de moyenne) 1