Isabelle et Frédéric en viennent à tomber amoureux. Une idylle splendide et totale, qui voit le jeune couple emménager à Etretat. Au cours d’une sortie en mer, Frédéric disparaît. Folle de douleur, Isabelle va affronter les diverses étapes du deuil. Mais Frédéric a-t-il véritablement été avalé par la mer ?
Ce roman de Stanislas Petrosky est si court qu’il ressemble à s’y méprendre à une longue nouvelle. Avec des mots et des situations élémentaires, l’auteur nous porte des premières pages (le journal intime d’Isabelle où elle narre les déboires de sa famille) jusqu’à la dernière, contenant nécessairement une chute. Si l’ensemble se lit avec grand plaisir et une vélocité incroyable, notamment en raison d’un vocabulaire simple, l’écrivain ne nous emporte pas complètement. Le dénouement, certes intéressant, demeure trop téléphoné. Si l’on attend de ce type de récit un rebondissement final, celui qui clôt cet ouvrage est un peu trop évident pour réellement surprendre. De même, là où une langue nerveuse, sombre ou électrique aurait pallié cette carence finale, le lecteur sera déçu de n’avoir que des saynètes peu originales, des épisodes un peu fades et une écriture manquant de maturation. Le roman reste prenant et addictif jusqu’à l’épilogue, mais la résolution demeure bien en deçà de ce que l’on pouvait attendre. Dans une version toute littéraire du speed dating, cette histoire de Stanislas Petrosky nous convie à une rencontre en partie décevante dans son dernier acte, où le lecteur est dépité de ne pas être plus amplement surpris.
Isabelle et Frédéric en viennent à tomber amoureux. Une idylle splendide et totale, qui voit le jeune couple emménager à Etretat. Au cours d’une sortie en mer, Frédéric disparaît. Folle de douleur, Isabelle va affronter les diverses étapes du deuil. Mais Frédéric a-t-il véritablement été avalé par la mer ?
Ce roman de Stanislas Petrosky est si court qu’il ressemble à s’y méprendre à une longue nouvelle. Avec des mots et des situations élémentaires, l’auteur nous porte des premières pages (le journal intime d’Isabelle où elle narre les déboires de sa famille) jusqu’à la dernière, contenant nécessairement une chute. Si l’ensemble se lit avec grand plaisir et une vélocité incroyable, notamment en raison d’un vocabulaire simple, l’écrivain ne nous emporte pas complètement. Le dénouement, certes intéressant, demeure trop téléphoné. Si l’on attend de ce type de récit un rebondissement final, celui qui clôt cet ouvrage est un peu trop évident pour réellement surprendre. De même, là où une langue nerveuse, sombre ou électrique aurait pallié cette carence finale, le lecteur sera déçu de n’avoir que des saynètes peu originales, des épisodes un peu fades et une écriture manquant de maturation. Le roman reste prenant et addictif jusqu’à l’épilogue, mais la résolution demeure bien en deçà de ce que l’on pouvait attendre. Dans une version toute littéraire du speed dating, cette histoire de Stanislas Petrosky nous convie à une rencontre en partie décevante dans son dernier acte, où le lecteur est dépité de ne pas être plus amplement surpris.