Oniria

7 votes

  • 6/10 Un roman moyen de la part d'un auteur qui m'a habitué à l'excellence. Ici, aucune psychologie approfondie des protagonistes. Un comble quand l'un d'eux est le manoir lui-même (portant à lui seul le nom du roman), appartenant à une psychiatre. L'auteur nous déballe une avalanche complètement loufoque d’extravagants rebondissements et de délires sans nom. Je vais vite l'oublier... Au suivant!

    09/05/2020 à 08:43 LeoLabs (337 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Je continue mon sans faute avec senecal. Un roman qui se lit vite et qui nous laisse pas de temps à l'ennui.
    L'auteur maîtrise son sujet et nous emmène dans un huit clos oppressant et mystérieux.
    Senecal n'oublie pas l'humour avec des personnages bien barrés et des situations "surprenantes".
    La fin clôture un excellent roman de la meilleur des manières, bref encore une très bonne pioche. Content de savoir qu'il me reste des senecal à découvrir.

    26/09/2019 à 08:24 Muriel (140 votes, 8.2/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Pas le meilleur Sénécal pour ma part, mais j'ai passé un très bon moment. Trash et barré... je trouve même qu'il y a un côte David Lynch dans ce livre.

    06/03/2012 à 09:26 d0d0 (135 votes, 7.5/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Décidément, quel talent !!! Du pur Sénécal entre trash et malaise, la plume du monsieur virevolte dans un univers qui lui est propre et que j'adore toujours autant!!!! Calice, c'est sacrément fucké!

    13/10/2011 à 20:15 jujuramp (138 votes, 7.4/10 de moyenne) 1

  • 7/10 Un court roman fantastique qui reste agréable à lire car possède des qualités indéniables mais qui est très loin de valoir les autres oeuvres de Mr Sénécal. A mon sens, Sénécal est meilleur (peut-être même LE meilleur !) en auteur de thrillers que quand il aborde le genre fantastique. Un conseil donc, si vous commencez la lecture de Sénécal par Oniria, gardez en mémoire que c'est sûrement ce qu'il a fait de moins bon et jetez vous sans retenue sur Les 7 jours du Talion, Le Vide et hell.com entre autre.

    02/04/2011 à 15:08 ericdesh (933 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Le dernier Senécal pour adultes qui me restait à découvrir : comme d'habitude, j'accroche direct à son univers (ici dans le récit d'une nuit entre cauchemar, science et fantastique) à ses personnages bien posés et "fuckés", et à ce côté trash toujours justifié...
    Même si je suspectais quelque chose comme ça, la fin m'a tout de même bien surprise !

    30/03/2011 à 16:30 Sybil (642 votes, 7.5/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Dave, Jef, Éric et Loner parviennent à s'échapper de prison. Pour fuir la police, ils vont se cacher dans la maison de la psychiatre de l'un d'entre eux. La bâtisse s'appelle Oniria. Étrange... Mais encore plus étrange est le mari de la psychiatre, roulant en fauteuil et menant des expériences obscures, ou cette servante aux allures de fantasme érotique. Et que dire des patients qui sommeillent en ces murs et dont les songes semblent générer des créatures démoniaques. Les quatre fuyards n'auraient jamais dû pénétrer dans Oniria.

    On ne présente plus Patrick Senécal. 5150, rue des ormes, Le passager ou Les sept jours du talion constituent autant de perles noires et marquantes. En 2004, l'auteur signait ce livre qui rappelle tant d'éléments typiques de son œuvre : le sang, le sexe, l'angoisse. On a déjà évoqué l'influence de Stephen King, Dean Koontz ou Graham Masterton, mais Patrick Senécal a su se dégager de ces ascendances littéraires pour imposer un style très personnel. L'écriture est laconique, très simple, et plonge rapidement le lecteur dans un cauchemar parfaitement intelligible, par paliers successifs.
    Les personnages sont tous bien campés, et l'histoire est encore une fois très forte. Aux côtés des quatre prisonniers, le lecteur va basculer lentement mais sûrement dans des abîmes de folie et de cruauté. S'il est très difficile de parler de ce livre sans dévoiler certains éléments, il convient juste de savoir que le rythme du récit s'accélère sans cesse, passant du roman à suspense au thriller fantastique débridé. Les scènes sont très visuelles, souvent basées sur des idées simples et transfigurées par une imagination incroyable. Certains lecteurs seront peut-être choqués par les penchants de Patrick Senécal à peindre des moments où sexe et violence sont poussés à leur paroxysme, faisant de ce roman un livre à ne pas mettre entre toutes les mains. Néanmoins, là où un autre auteur sans talent aurait fait chavirer son récit dans le burlesque et le ridicule, Patrick Senécal maintient le cap et assume pleinement son extravagance littéraire. L'épilogue mérite également d'être loué : il offre un ultime rebondissement de très grande qualité, parachevant une histoire sans équivalent.

    Oniria est donc une véritable aventure, qui se savoure et se mérite. On en prend plein les yeux d'un bout à l'autre, à condition d'accepter le postulat suivant : Patrick Senécal est un génie, avec ses délires et ses inclinations singulières.

    13/03/2011 à 20:12 El Marco (3219 votes, 7.2/10 de moyenne) 1