Il y a des bagnoles. Beaucoup de bagnoles. Des flambant neuves, des occasions, des carcasses, aussi, puis des cubes de la taille d’une valise. Il y a des hommes et des femmes dans cette circulation impensable ; ce flux constant qui sème des gaz et vous travaille aux tripes.
Parmi ces hommes, il y en a un qui décide de manger une voiture. Une Ford Maverick toute neuve. Si le roman s’intitule Car au singulier, c’est peut-être à cause d’elle. Ou bien pour l’entité « Car », puisque rien dans cette histoire n’aura lieu sans qu’une cylindrée n’y soit mêlée, d’une façon ou d’une autre.
On en parle sur le forum : Car, de Harry Crews
Soumis le 05/07/2015 par chouchou