Brouillard au pont de Tolbiac

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  • 9/10 Mon album préféré de la série des Nestor Burma dessinés par Tardi. Cette fois-ci les dessins sont non seulement impeccables pour les décors, mais dans plusieurs cases ils décrivent avec une grande sensibilité l'intensité des rapports humains, renforcée par l'omniprésence du brouillard. Les dernières scènes et les derniers dialogues avec Belita Morales sont particulièrement prenants. Tardi restitue avec brio toute la nostalgie de Léo Malet qui évoque nombre de ses souvenirs personnels dans cet épisode.

    26/06/2024 à 11:04 Surcouf (394 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 8/10 C’est la première adaptation en BD de Nestor Burma, le patron de Fiat Lux et le détective qui met le mystère K.O.
    Ce 10 novembre 1956, Nestor Burma se rend en métro à l’hôpital de la Salpêtrière au chevet un certain Abel Benoit qui occupe le lit 15 de la salle 10.
    « … Un salaud mijote des saloperies. Je t’expliquerai comment sauver la mise à des copains/
    L’inspecteur Fabre et Faroux s’intéressent à la mort du chiffonier… du fait qu’il collectionnait les
    Au même moment, un individu rappelant les personnages torturés d’Edvard Munch arpente les rues du rues du 13e et surtout le Pont de Tolbiac.
    L’individu n’est autre que l’inspecteur Ballin, qui, pourtant en retraite, enquête sur une affaire vieille de vingt-ans.
    L’un des meilleurs « Nouveaux Mystères de Paris » où Nestor Burma replonge dans ses souvenirs, tandis que le dessin de Jacques Tardi nous entraine dans l’ambiance sombre de Paris.
    Une très belle adaptation.

    18/06/2024 à 21:01 Max (757 votes, 8.1/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Malet et Tardi nous font voyager à travers le XIII ème arrondissement de Paris et à travers l'histoire de Burma, en la remontant. De beaux dessins dans un Paris bien triste. Un scénario et des dialogues intéressants

    24/05/2017 à 06:01 Grolandrouge (1573 votes, 6.6/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Une truculente plongée dans les années 50 avec la gouaille parisienne ou plutôt l’argot des voyous de l’époque, cher à Albert Simonin, complétement désuet mais tellement… rafraichissant !
    A noter, il y a un plan du XIIIe arrondissement à la fin du volume, utile pour le suivi de l’histoire mais comportant des annotations spoilers si vous êtes en cours de lecture.

    23/05/2016 à 13:34 Alice (313 votes, 7.5/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Une histoire solide et sombre de Léo Malet que viennent magnifier les dessins atypiques et entêtants de Tardi font de cette bande dessinée un grand moment de lecture. Entre passé anarchiste, un ancien vol qui jaillit du passé, un homme-mort qui promène sa folie dans le XIIIe arrondissement de Paris, des règlements de compte sinistres et une gitane pour laquelle on se damnerait, Nestor Burma a amplement de quoi faire et y laissera une grande part de ses illusions.

    04/05/2016 à 22:05 El Marco (3419 votes, 7.2/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Grâce à Tardi je fais connaissance avec l'homme à la pipe: le célèbre détective privé Nestor Burma, car j'ai un peu honte je n'ai lu aucun roman de Léo Malet.
    Une constatation Tardi est aussi à l'aise pour donner au Paris des années 50, la même force qu'il donne à celui des années de la commune. Pour ce qui est de l'histoire, une atmosphère polar bien rendue par des textes qui sonnent juste, une ambiance noire et glauque grâce notamment à des décors très inquiétants.
    Un album de qualité avec un Nestor Burma particulièrement attachant.

    02/03/2016 à 10:29 janjak (466 votes, 7.9/10 de moyenne) 9