Malko aperçut derrière lui une moto noire, chevauchée par un homme en turban et comprit que c'était son "contrôleur", celui chargé de déclencher la charge explosive dissimulée dans la voiture qu'il conduisait. Il n'avait même pas peur. Une sensation de vide, ce qu'on appelait jadis une "grâce d'état". Une phrase émergeant de ses lointaines études lui revint en mémoire : "Ave Caesar, morituri te salutant." Le salut des gladiateurs romains, avant d'affronter les lions dans l'arène. Délibérément, il cessa de penser et chercha devant lui l'endroit où il allait terminer sa course et sa vie.
170e livre de la série S.A.S.
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Soumis le 11/03/2015 par El Marco