Rue Oberkampf

Mathilde (Gloria) a trente-deux ans. Elle vit de casses et d’arnaques. Au début du roman, elle lève un quadragénaire au volant de sa BMW décapotable. Il l’emmène chez lui où elle passe la nuit. Tôt éveillée, elle prend l’empreinte de la clef de son appartement. 5h du mat, elle retourne dans son quartier, «sa» rue : Oberkampf. Les derniers noctambules d’un monde que l’auteur n’aime visiblement pas, se traînent très romantiquement semble-t-il, dans un «désespoir vide et factice». Mathilde, qui n’a décidément rien de la Gloria de Cassavetes, peste contre «les nouveaux maîtres des lieux», «une bande de limonadiers», qui «se sont mis dans l’idée d’en faire le nouveau coin branché de Paris». Le soir, elle retourne visiter l’appartement de son amant de passage. Quelle chance : elle le voit partir en taxi, abandonner sa voiture et ses biens à sa convoitise. Elle arrange une astuce pour le dévaliser et vendre ses meubles le lendemain. Puis elle pique la bagnole, qu’elle tente de refourguer à son copain le garagiste du 18è. Las, une bande de malfrats spécialisés dans le vol de bagnoles la cherche justement, d’autant qu’elle s’est permis de piquer la Mercedes de leur tonton.

Roman noir

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Soumis le 06/02/2015 par LeJugeW

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