Le Train

Quand je me suis éveillé, les rideaux de toile écrue laissaient filtrer dans al chambre une lumière jaunâtre que je connaissais bien. Nos fenêtres, au premier étage, n'ont pas de volets. Il n'y en a à aucune maison de la rue. J'entendais, sur la table de nuit, le tic-tac du réveille-matin et, à côté de moi, la respiration scandée de ma femme, presque aussi sonore que celle des patients, au cinéma, pendant une opération. Elle était alors enceinte de sept mois et demi.

Roman noir

On en parle sur le forum : Les romans de Georges Simenon

Soumis le 28/01/2015 par El Marco

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